Publié dans Culture

Journée internationale de la Francophonie - La pièce théâtrale “Madama Ramose Tale” à l’honneur

Publié le mercredi, 19 mars 2025
La Journée internationale de la Francophonie sera marquée par le vernissage d'une fresque monumentale La Journée internationale de la Francophonie sera marquée par le vernissage d'une fresque monumentale

Ce jeudi, l'Institut Français de Madagascar accueillera le public à partir de 17h pour une célébration riche et variée de la Journée internationale de la Francophonie. Cet événement promet d'être une véritable fête de la langue française, marquée par une animation DJ, le vernissage d'une fresque monumentale et la présentation d'un théâtre-documentaire captivant. La soirée débutera avec une animation musicale animée par DJ Aiyana qui mettra l'ambiance dès 17h. Les visiteurs auront l'opportunité d'admirer le vernissage d'une fresque monumentale sous les arcades de l'Institut à 18h. Réalisée par les talentueuses graffeuses MiSim et Clipse Teean Graffiti, cette œuvre s'inspire des « Dix mots de la Francophonie » tels que ‘‘biome’’, ‘‘canopée’’, ‘‘empreinte’’, “conséconscient”, ‘‘butiner’’, ‘‘débrousser’’, “empreinte”, ‘‘glaner “, “palmeraie”, “solaire” et “ vivant”. Ces mots, choisis avec soin, évoquent la richesse et la diversité de la langue française tout en soulignant des thématiques contemporaines. L'apogée de la soirée sera sans doute le spectacle tant attendu du théâtre-documentaire intitulé « Madama Ramose Tale », programmé à 18h45. Présenté par la Compagnie Miangaly Théâtre, ce spectacle donne la parole à des directrices d'écoles primaires à Madagascar qui partagent leur quotidien et leurs réflexions sur leur rôle dans la société. A travers une alchimie subtile de performance, musique et vidéo, la pièce plonge le public dans des récits de vie poignants, révélant la force et la résilience de ces femmes, souvent appelées « Madama Ramose Tale » – une expression qui souligne leur statut de femmes leaders dans le milieu éducatif. Orchestré par Fela Razafiarison, avec une proposition musicale signée Tina Rakotondrasoa et des vidéos-reportages réalisés par l'équipe de Mahefa Dimbiniaina, ce spectacle s'annonce comme un moment d'immersion unique dans des histoires vécues, touchantes et inspirantes. Les spectateurs seront invités à réfléchir sur la place des femmes dans la société, à travers une perspective artistique qui mêle émotion et engagement. Cet événement est produit par le Service de coopération et d'action culturelle de l'Ambassade de France à Madagascar, avec le soutien de l'Alliance Française de Toliara. La célébration de la Francophonie à l'Institut Français de Madagascar ne se limite pas à une simple fête linguistique, mais se veut une véritable parenthèse artistique et humaine, un moment de partage et de découverte qui met en lumière des parcours qui façonnent l'éducation et la société malgache.

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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