Publié dans Culture

« ISSM Awards 2024 » - Une ode au 7ème art malagasy

Publié le mardi, 25 mars 2025

L’auditorium Havoria, situé à Anosy, se transformera en un véritable temple du cinéma malagasy à l'occasion de la première édition du Festival du film de Madagascar, également connu sous le nom des « ISSM Awards 2024 », à partir de ce jour jusqu’au 30 mars. Cet événement, très attendu, vise à mettre en avant le talent des producteurs locaux et à célébrer la richesse du cinéma au niveau national. Pendant cinq jours d’affilée, treize films seront en compétition pour séduire un jury exigeant ainsi qu'un public passionné.

 

La programmation se décline en plusieurs catégories, avec une attention particulière portée aux courts métrages. Six films prometteurs s'affronteront, à l’instar de  « Dara bala » d'Arija Harijaona, « Bâtardes » de Rindra Rambeloson, « Nisakaiza tamin’ny aloha » de Fidèle Andrianantenaina, « Ilay voa » de Rado Andriamanisa, « Sedra » de Tolotra Mi-Haja, et « Roba » de Naina Ravahitrarivo. Chacun de ces courts métrages représente une vision unique du cinéma malgache, mettant en lumière la créativité et la diversité des talents locaux.

 

La catégorie animation, en plein essor, ne sera pas en reste avec trois œuvres captivantes : « Ray » de Herizo “Bashy” Ramilojaonina, « La balle rebelle » de Valisoa Hochane Rakotoniaina, et « Zava-manidina » de Nataniela de Randrianomerisoa, qui promettent d’émerveiller petits et grands. Les documentaires, souvent porteurs de messages forts et d’un regard critique sur la société, seront également présents avec quatre réalisations : « Olombelona sy fanahy » de Mahon Andoniaina, « Ratrema » de Jean Noel Rakotoarisoa, « … et le 6ème jour » de Njaka Andriamahery, et « Tavela » de Geoffrey Gaspard.

 

Le festival ne se limitera pas aux projections de films. Des « masterclasses » et des tables- rondes se tiendront aussi les 27 et 28 mars, offrant aux cinéphiles et aux professionnels du secteur l'opportunité d'échanger, d'apprendre et de renforcer les liens au sein de la communauté cinématographique malagasy. Ces moments d'interaction sont essentiels pour encourager le partage de connaissances et d’expériences. Le 29 mars, une journée spéciale sera dédiée à l'année 1947, avec la projection du film « Ilo tsy very », une œuvre chargée d’histoire qui promet de raviver des souvenirs et d'initier des réflexions sur le passé national. Les organisateurs du festival soulignent leur volonté de promouvoir le cinéma malagasy, en mettant en avant les talents des cinéastes locaux.

 

Les résultats de cette compétition seront révélés le 30 mars, clôturant ainsi une édition inaugurale qui s’annonce déjà comme un tremplin pour l’avenir du 7ème art à Madagascar. En alliant tradition et innovation, le Festival du film de Madagascar aspire à se positionner comme un événement incontournable au niveau de la scène culturelle malagasy, en exhibant la richesse et la diversité du cinéma dans la Grande île.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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