Publié dans Culture

Evénement  - Gasy Night New York rassemble des malagasy aux Etats-Unis

Publié le mercredi, 02 juillet 2025

Samedi dernier, la communauté malagasy de New York a marqué un moment rempli d’émotions et de fierté à l’occasion de la Gasy Night, célébrant les 65 ans d’indépendance de Madagascar. Bien plus qu’une simple fête, cet événement a symbolisé l’unité, le partage et la préservation des traditions malagasy, attirant plus de 70 participants venus de diverses régions. Dès 13 h, l’atmosphère était emplie de spiritualité et de convivialité. La journée a débuté avec une prière collective, suivie de l’hymne national malagasy chanté avec ferveur, avant que Tanjona Andriamahaly, au nom de l’équipe TJ Event, exprime ses chaleureux mots de bienvenue.

La salle, décorée aux couleurs nationales — blanc, rouge et vert —, respirait une ambiance festive où sourires et retrouvailles fraternelles avaient toute leur place. L’objectif de cet événement était clair : mettre en lumière la richesse culturelle malagasy et en éloignant toute connotation politique. Cet élan commun visait à resserrer les liens entre les membres de la diaspora et leur terre natale. Certains participants n’ont pas hésité à parcourir plusieurs Etats pour se retrouver et honorer cette date capitale de leur histoire. Le repas partagé constituait un moment clé. Les mets traditionnels tels que ravitoto sy henakisoa, anana sy hena ou hen’omby ritra ont régalé les convives. Au centre de cette célébration culinaire, un gâteau aux couleurs du drapeau malagasy a incarné l’unité et la fierté nationale. Ce moment gourmand a renforcé le sentiment d’appartenance dans une ambiance chaleureuse et solidaire.

Ambiance

Côté musique, la soirée a été une véritable immersion dans la richesse sonore malagasy. L’artiste Aina R. a envoûté l’audience avec des chansons folkloriques empreintes d’authenticité. Par la suite, Di Dyo a dynamisé la salle avec une fusion vibrante de rythmes malagasy, afrobeat et influences internationales. Un des moments marquants reste l’apparition surprise de Big M, star de la musique malagasy, qui, bien qu’il ne soit pas monté sur scène, est venu soutenir activement la communauté avec un message puissant d’unité. Des animations variées comme un kabary malagasy, des performances de karaoké, des open mic et des danses traditionnelles ont enrichi ce rassemblement. Par ailleurs, des donations volontaires ont été organisées pour couvrir les frais de l’événement et alimenter des projets futurs visant à renforcer cette belle cohésion communautaire. Un des organisateurs résume bien l’esprit de cette soirée : « Pas de gros sponsors, juste beaucoup d’amour, de coopération et une passion commune pour notre culture. Chaque membre du staff a contribué de manière essentielle. Rien n’aurait été possible sans eux. » Au terme de cette journée mémorable, il était clair que cette rencontre allait bien au-delà d’une simple célébration : elle incarnait un moment fort d’échanges, de fierté collective et d’espoir pour l’avenir. L’équipe est déjà en action pour préparer la prochaine édition de Gasy night avec l’ambition renouvelée de rassembler et faire vibrer la diaspora malagasy à New York. Cet événement a rappelé avec force que peu importe les distances, le cœur des malagasy bat à l’unisson pour célébrer leur identité et leur patrimoine.

 

Si.R

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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