Ils dénoncent fermement ces violences, qu’ils jugent destructrices pour le tissu social et économique déjà fragile du pays. Dans un contexte marqué par des coupures fréquentes d’eau et d’électricité, ainsi qu’un profond sentiment de découragement au sein de la population, ils mettent en avant l’importance de la culture et du savoir comme fondements essentiels à la construction d’un avenir partagé. Les membres des associations soulignent le rôle crucial des librairies dans la préservation de l’identité nationale et la transmission de la langue malgache. Selon eux, la culture est au cœur de toute nation, et les librairies en sont les gardiennes indispensables. Ces incidents de violence risquent, selon leurs propos, de déstabiliser davantage un secteur culturel déjà mis à mal par des difficultés économiques et sociales persistantes. Au-delà de leur propre domaine d’activité, ces professionnels expriment leur solidarité envers tous ceux qui affrontent les défis liés aux besoins fondamentaux tels que l’eau, l’électricité, la sécurité, la santé ou encore l’éducation. Leur message est porteur d’un appel clair : face à l’adversité, il est impératif de rester unis et de préserver la culture et la langue malgache comme patrimoines communs. Ils encouragent la population à valoriser cette richesse collective, reflet de résilience et d’espoir, dans l’objectif de bâtir un avenir plus serein pour le pays. À travers cette mise en garde empreinte de gravité et d’espoir, les professionnels du livre réaffirment le rôle de la culture comme moteur d’unité et de renouveau, même face à des épreuves particulièrement éprouvantes
Si.R