Publié dans Culture

Littérature - Les acteurs du livre dénoncent la violence, appellent à l’unité

Publié le lundi, 29 septembre 2025

 

 

Une période de tensions sociales intenses a récemment culminé avec des actes de violence qui ont marqué la capitale, depuis le 25 septembre. À la suite de ces événements, les représentants du secteur du livre, regroupés dans l’Association des Librairies de Madagascar (ALM) et l’Association des Éditeurs de Madagascar (A.Edi.M), ont pris la parole pour exprimer leur indignation tout en appelant à la solidarité nationale. Le pillage de la Librairie Lecture & Loisirs, située au Tana Water Front d’Ambodivona, ainsi que les multiples actes de vandalisme ciblant plusieurs entreprises locales, ont provoqué une vive réaction parmi les professionnels du livre.

Ils dénoncent fermement ces violences, qu’ils jugent destructrices pour le tissu social et économique déjà fragile du pays. Dans un contexte marqué par des coupures fréquentes d’eau et d’électricité, ainsi qu’un profond sentiment de découragement au sein de la population, ils mettent en avant l’importance de la culture et du savoir comme fondements essentiels à la construction d’un avenir partagé. Les membres des associations soulignent le rôle crucial des librairies dans la préservation de l’identité nationale et la transmission de la langue malgache. Selon eux, la culture est au cœur de toute nation, et les librairies en sont les gardiennes indispensables. Ces incidents de violence risquent, selon leurs propos, de déstabiliser davantage un secteur culturel déjà mis à mal par des difficultés économiques et sociales persistantes. Au-delà de leur propre domaine d’activité, ces professionnels expriment leur solidarité envers tous ceux qui affrontent les défis liés aux besoins fondamentaux tels que l’eau, l’électricité, la sécurité, la santé ou encore l’éducation. Leur message est porteur d’un appel clair : face à l’adversité, il est impératif de rester unis et de préserver la culture et la langue malgache comme patrimoines communs. Ils encouragent la population à valoriser cette richesse collective, reflet de résilience et d’espoir, dans l’objectif de bâtir un avenir plus serein pour le pays. À travers cette mise en garde empreinte de gravité et d’espoir, les professionnels du livre réaffirment le rôle de la culture comme moteur d’unité et de renouveau, même face à des épreuves particulièrement éprouvantes

 

Si.R

 

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff