Publié dans Culture

7ème art - Le cinéma africain en marche vers la reconnaissance mondiale

Publié le vendredi, 07 novembre 2025
L’Afrique et l’Argentine ont scellé un accord inédit pour la protection des droits d’auteur L’Afrique et l’Argentine ont scellé un accord inédit pour la protection des droits d’auteur

Une avancée marquante pour le cinéma africain vient d’être réalisée, posant une pierre angulaire pour le septième art du continent. A l’occasion du Congrès international annuel de l’Alliance des sociétés d’auteurs audiovisuels et cinématographiques (AVACI), lequel s’est tenu à Zagreb, en Croatie, l'Alliance panafricaine des scénaristes et réalisateurs (APASER) a scellé une entente historique avec Argentores, la société argentine des auteurs. Cet accord inédit inaugure une reconnaissance mutuelle des droits d’auteur entre l’Afrique et l’Amérique latine, garantissant désormais une rémunération équitable aux créateurs africains pour toute exploitation de leurs œuvres sur le sol sud-américain.

Ce partenariat constitue une avancée décisive pour assurer une protection internationale aux créations africaines. Désormais, les scénaristes et réalisateurs du continent bénéficient d’un mécanisme concret pour percevoir une juste rémunération lors de la diffusion de leurs œuvres au-delà des frontières africaines. L’accord a été accueilli avec enthousiasme par Laza Razanajatovo, président de l’APASER, qui a souligné son importance en tant que tournant majeur dans la reconnaissance mondiale des droits d’auteur africains. Selon lui, cette réalisation est porteuse d’espoir pour l’établissement d’une industrie culturelle plus équitable, durable et respectueuse des artistes.

L’APASER, créée pour promouvoir et défendre les intérêts des scénaristes et réalisateurs d’Afrique, poursuit son travail en faveur de la construction d’un cadre juridique et professionnel solide. Cette démarche reflète une volonté affirmée de structurer le secteur, permettant ainsi aux créateurs africains de faire rayonner leurs œuvres sur la scène internationale. La conclusion de cet accord sous l’égide d’AVACI témoigne également de la reconnaissance croissante des institutions africaines au sein des organismes internationaux, offrant une voix plus forte et une visibilité accrue à leurs revendications. Cette réussite marque un pas crucial pour hisser le cinéma africain sur la scène mondiale. Elle ouvre la porte à des collaborations enrichissantes et à un renforcement de la protection des œuvres, tout en affirmant la place centrale du continent dans l’univers de la création artistique mondiale. Une victoire significative pour les artistes africains, dont le travail trouve enfin une reconnaissance globale méritée.

Si.R

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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