Publié dans Dossier

Prévention contre le Covid- 19 dans les « taxis-be » - Plus de 48 000 opérations de désinfection effectuées

Publié le lundi, 04 mai 2020

Une initiative de l’association Fitia. Les 15 jours de campagne de désinfection virale des taxis-be œuvrant dans les zones urbaine et suburbaine d’Antananarivo prendra fin ce jour. La mise en place de ce système de désinfection vise à faire face au risque élevé de contamination du Covid- 19 dans les transports en commun. Jusqu’à hier, 48 787 opérations de désinfection ont pu se faire auprès de 14 sites. Pour ce faire, 255 litres de Virocid, un désinfectant ultra concentré, respectant l’environnement et la santé des personnes, ont été utilisés. En moyenne, la campagne touche 3 442 « taxis-be » par jour. D’un autre côté, l’association Fitia a distribué 16 591 cache-bouches aux chauffeurs et receveurs de chaque véhicule. Ce dernier a également reçu du gel désinfectant, renouvelé au besoin, dans le souci de renforcer la préservation de la population face au Coronavirus. Les passagers, propriétaires de véhicules et responsables du secteur en sont les bénéficiaires.
148 « taxis-be » mis en fourrière

Des règles non respectés. Malgré les mesures prises pour éviter la propagation du Covid- 19 dans les « taxis-be », certains d’entre les chauffeurs et receveurs les ont enfreintes. Par conséquent, 148 « taxis-be » de la zone urbaine et suburbaine ont été mis en fourrière, selon le bilan de l’association Fitia. Des passagers se sont, notons-le, plaints que des bus continuent à transporter des passagers sans tenir compte du nombre autorisé ou encore des règles d’hygiène et de prévention exigés. D’autres négligent la désinfection alors que cela garantit la prévention et évite la propagation de la pandémie. D’ailleurs, certains passagers les encouragent, en bafouant eux- aussi les règles imposés. Dans tous les cas, la prudence reste de mise d’autant plus que la période d’urgence sanitaire s’enchaînera dans les 2 prochaines semaines…

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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