Publié dans Dossier

Jean Borda Ravelomanato - Un titulaire d’un double baccalauréat en quête d’une bourse d’études

Publié le mercredi, 11 novembre 2020


De 2019 à 2020, Jean Borda Ravelomanato, un jeune homme de 18 ans originaire de Vangaindrano, a décroché deux diplômes du baccalauréat en série A2 et C avec mention « Très bien ». Ce jeune et brillant étudiant ambitionne de devenir un scientifique. Il veut être parmi ces jeunes intellectuels marquant l’histoire des sciences et des innovations technologiques. « Toute ma vie, je me suis préparé à devenir un scientifique, plus précisément un expert dans le domaine des innovations technologiques afin de contribuer au développement de Madagascar », a-t-il révélé. Et d’ajouter qu’il souhaite continuer ses études dans un établissement supérieur aux Etats-Unis, en Suisse ou encore en France et pourquoi pas en Angleterre. « A Madagascar, les filières proposées par l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), localisée à Vontovorona, me paraît également très intéressantes », a-t-il souligné. Mais hélas, malheureusement, l’avenir de notre « Albert Einstein » malagasy demeure actuellement incertain. « Au moment où nous discutons, j’ignore encore quelle université j’intégrerai. Mes parents ne disposent pas de moyens pour financer mes études supérieures. Je suis toujours dans l’attente de décrocher une bourse d’études extérieures. Je saisirai la première occasion qui se présente », se désole-t-il.

Un élève studieux !
L’intelligence incarnée. Depuis la proclamation des résultats de l’examen du baccalauréat dans l’ex-Province de Fianarantsoa, l’exploit de Jean Borda Ravelomanato, ayant obtenu ces deux diplômes universitaires du baccalauréat avec mention « Très bien », a fait le tour du réseau social Facebook. Malheureusement, la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Cet étudiant studieux est issu d’une famille modeste, d’un père et d’une mère - tous deux enseignants auprès d’une Ecole publique privée sise dans un quartier qui se situe à 30 kilomètres de la Commune urbaine de Vangaindrano. En 2009, tout juste en classe de 10ème, il a dû déménager à Vangaindrano pour poursuivre ses études. Après avoir décroché son tout premier diplôme de  CEPE - 6ème (Certificat d’études primaires élémentaires), il y a fréquenté le Collège d’enseignement général (CEG) où il a obtenu le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en gagnant le troisième rang au niveau du Chef-lieu du District de Vangaindrano. « J’ai été toujours le premier de la classe depuis le collège jusqu’à mon admission à l’examen du baccalauréat », a-t-il affirmé.
Dossier réalisé par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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