Economie

L’aire protégée de Menabe Antimena subit une déforestation effrénée depuis 2010. L’année dernière, cet important bloc de forêt sèche de Madagascar a perdu 13 000 hectares, soit presque l’équivalent d’un terrain de football, selon l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID Madagascar).
Cinq établissements hôteliers ouvrent leurs portes aux malades de la Covid-19. Il s’agit de Tsanga Tsanga Hôtel à Analakely, Live Hôtel à Andavamamba, Le Pavé Hôtel à Antaninarenina, Anjary Hôtel à Tsaralalàna, l’hôtel Panorama sis à Andrainarivo.
 La Grande île suivra le rythme de la croissance de l’Afrique subsaharienne. Tel est le résultat de la perspective économique publié le week-end dernier par le Fonds monétaire international (FMI). Même si le Gouvernement malagasy a ambitionné un taux de croissance de 4,4 % dans la loi de Finances Initiale, celui-ci est révu à la baisse. La pandémie de coronavirus et l’accès limité au vaccin compromettent la reprise économique dans tous les pays d’Afrique. « Le coût économique de la pandémie pour l’Afrique subsaharienne a été sans précédent.
Les animaux sous haute surveillance. Suite au feu vert donné par le Conseil des ministres à la fin du mois de mars dernier, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) procède au lancement du projet pilote qui consiste à la création d’un nouveau système d’identification et de traçabilité du bétail à Madagascar (LITS). Force est de constater que les animaux d’élevage font toujours l’objet de vol. Pour ne citer que le cas des cheptels bovins, ces derniers sont les premiers cibles des « dahalo ».
85 % du raphia dans le monde provient de Madagascar. Cependant, les fibres extraites de cette plante sont toujours traitées par d’autres pays. Un constat qui a donné envie Andrianina et Fitia Randriamifidimanana, les deux co-fondatrices de l’entreprise « Pok Pok » de renverser la tendance. Celle-ci fait rayonner le savoir-faire et les produits artisanaux malagasy à base de raphia sur la scène internationale. Leur site Internet a été lancé, jeudi dernier, afin de répondre aux commandes des clients étrangers. La pandémie ne représente pas un obstacle pour les deux jeunes femmes. Au contraire, elles voient du potentiel dans le…
En alerte. La Société Malgache de Propreté (SOMAPRO) qui produit la marque « Impec » est victime de contrefaçon. Etant donné que l’état d’urgence sanitaire est de nouveau en vigueur dans le pays, aussi la lutte contre la propagation du coronavirus bat son plein, les contrefacteurs s’attaquent essentiellement aux gels désinfectants. A première vue, les produits se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Mais on peut constater la différence au niveau des flacons.
Optimiste. L’Office malgache des hydrocarbures (OMH) table sur une perspective positive concernant le marché pétrolier à Madagascar. Il faut rappeler qu’un effondrement à hauteur de 16,2% de la consommation nationale a été constaté l’année dernière à cause du ralentissement des activités économiques. Les produits n’arrivant pas à se redresser étaient ceux qui dépendaient de l’ouverture complète de la frontière vis-à-vis de l’extérieur et de la fluidité des relations commerciales avec le reste du monde.

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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