Economie

Principal composant du tissu entrepreneurial à Madagascar. Aujourd’hui, les PME (petites et moyennes entreprises) sont loin de prendre conscience de l’importance de leur place, mais surtout de leurs activités dans l’économie de la Grande île. C’est pourquoi, les mesures d’accompagnement pour soutenir leur développement se multiplient, et ce, bien avant cette crise économique générée par la pandémie de coronavirus. Le problème est qu’au fil des décennies, seuls les impacts des activités des grandes entreprises ont été valorisés. Et aujourd’hui, le potentiel des PME malagasy est loin d’être exploité comme il se doit.
Le ministre des Finances et les chefs des banques centrales des pays du G20 ont organisé une réunion en visioconférence samedi dernier. Etant donné que l’initiative de la suspension du service de la dette (DSSI) des pays pauvres reste un sujet très en vogue en ce moment, les participants ont abordé ce point durant la réunion. Il faut savoir que 42 pays pauvres y compris Madagascar ont bénéficié un moratoire s’étalant du 1er mai jusqu’à la fin de l’année. Cette mesure a permis à la Grande île de mettre de côté 25 millions de dollars, soit l’équivalent de 0,8 %…
Basculer vers les énergies renouvelables. Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA a signé un avenant de contrat avec la société Green Yellow, la semaine dernière. Cette signature marque notamment l’augmentation de la capacité de production de la centrale photovoltaïque d’Ambatolampy. Green Yellow compte en effet doubler sa production énergétique. Elle devrait passer ainsi de 20 MW à 40MW. « Cette énergie supplémentaire viendra supplanter la production énergétique du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) tout en assurant la transition énergétique du pays.
En pleine ouverture de campagne. La filière vanille est menacée par la baisse des prix. Afin de mieux réguler cette filière, le Conseil du Gouvernement a accordé la création d'un Conseil national de la vanille (CNV) dont le siège se trouve à Antalaha. Cette plateforme regroupe toutes les parties prenantes, notamment le secteur privé - entre autres les producteurs, les collecteurs et les exportateurs ainsi que l'Etat. Ce dernier sera représenté par dix ministères, à savoir le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA) , le ministère de la Justice, le ministère de l'Economie et des Finances, le…
Pour une pêche durable et équitable. Madagascar aurait dû renouveler ces accords de pêche avec l’Union Européenne au début de cette année. Toutefois, étant donné la situation, aucun changement n’a encore été évoqué par les deux parties. En attendant, une coalition d’associations écologistes et d’organisations de la société civile a présenté ses dix points prioritaires dans l’élaboration des Accords de partenariat de pêche durable (APPD). Toutefois, pour assurer un avenir durable pour ces accords de pêche, seulement quatre points essentiels doivent être mis en relief, à savoir la transparence, le respect des obligations européennes ainsi que l'amélioration des connaissances scientifiques…

Tourisme - Les opérateurs aux abois

Publié le vendredi, 17 juillet 2020
Une perte allant jusqu’à 620 millions de dollars cette année. Le tourisme reste le secteur le plus touché des conséquences de la pandémie. Bien que l’Etat ait déjà pris des mesures économiques et fiscales, pour ne citer que les moratoires bancaires et le report des échéances fiscales jusqu’au 15 août, Johann Pless, président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), demande encore une réponse sectorielle de plus en plus urgente et vitale.
Dans le secteur privé, les grandes enseignes de la Grande île s’adaptent comme elles le peuvent face à la pandémie de Covid -19. Dans cette optique, la société « Baolai » a procédé à une innovation spéciale pour répondre aux attentes du public. « Face à la conjoncture actuelle, pour la première fois depuis nos 23 ans d’existence à Madagascar, nous avons lancé depuis quelques jours la vente en ligne de nos appareils en électroménager de premier choix, avec un service de livraison déjà disponible. Toute cela est organisé dans le respect des règles d'hygiène sanitaires strictes de la lutte…

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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