Economie

Un pierre à l’édifice. A l’occasion du centenaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), 23 opérateurs économiques ont été récompensés hier, dans les locaux de la Chambre à Antaninarenina. Chacun de ses opérateurs a apporté sa part dans le développement de l’industrie à Madagascar. Leurs efforts ont ainsi été reconnus et récompensés à cette occasion. « L’industrialisation du pays est au centre des préoccupations de l’Etat. Mais nous n’y arriverons pas sans l’appui du secteur privé.
La Direction générale du trésor (DGT) a rénové le rez-de-chaussée du bâtiment de la Direction générale de l’Economie et du Plan Anosy pour en faire la nouvelle perception principale d’Atsimondrano. Situé auparavant à Tsaralalàna, l’ancien local se trouvait dans un état délabré. L’intérieur et l’extérieur du bâtiment sont étroits. Les 4 000 retraités qui y touchent leur pension ne disposaient pas d’abris et leur sécurité n’était pas assurée étant donné son emplacement. La DGT a alors, dans un premier temps, organisé les grands paiements dans la grande salle du Plan Anosy, le temps de finir les travaux.
Le « State Procurment of Madagascar » (SPM) prévoit d’importer 5 315 tonnes de riz pour approvisionner douze Régions, à savoir Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Andrefana, Haute-Matsiatra, Ihorombe, Anosy, Androy, Boeny, Sofia, Diana, Menabe, Atsimo-Andrefana et Analamanga. Il s’agit du riz blanc avec 25 % de brisures. La structure de prix est déjà déterminée à l’avance. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été publié hier. « Le prix de vente du riz, au départ de l’entrepôt situé à Toamasina, sera fixé à 79 050 ariary le sac de 50 kilo. Sur les étalages, ce riz portera le nom commercial de "Vary Tsinjo".
Dix-neuf. Tel est le nombre total d’étapes à franchir pour avoir de l’eau et de l’électricité chez soi. Rien d’étonnant à ce que de nombreuses personnes finissent ainsi par perdre patience et abandonnent en cours de route, ou ont même recours à la corruption pour accélérer le traitement de leur dossier. Pour remédier à cette situation, la JIRAMA prévoit à partir de l’année prochaine, la mise en place d’un guichet unique de traitement de ces demandes. A cet effet, tous les documents et papiers administratifs nécessaires pour ces installations seront traités en un seule et même endroit. « Nous nous…
Le Gouvernement vient à la rescousse de la population victime de la famine dans le Sud. Un Centre de commandement opérationnel contre le kere (CCOK) a été dernièrement mis en place à Ambovombe et Amboasary-Atsimo pour remédier durablement à ce problème. Un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM) sera également installé dans ces localités.
La situation est critique. La menace s’intensifie. A l’occasion de la Journée mondiale du climat, hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Direction générale de la Météorologie ont présenté des prévisions alarmantes sur l’évolution du climat de Madagascar. Au cours des prochaines années, la température continuera en effet d’augmenter dans le pays, tandis que la saison des pluies sera écourtée.
Avec l’intensification de la période de sécheresse dans tout le pays, plus particulièrement dans le sud de Madagascar, l’avenir des aires protégées, surtout celle de Menabe Antimena, inquiète actuellement les opérateurs locaux. La culture sur brûlis se poursuit toujours dans cette Région du pays, de même que la migration. Tout cela crée des impacts conséquents sur l’aire protégée de Menabe Antimena. « La dégradation des forêts composant la réserve de Menabe Antimena continue, pour ne pas dire s’intensifie. Toute la faune et la flore sont menacées. Les procédures utilisées par les exploitants illicites ne font qu’empirer la situation. Le principal…

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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