Economie

Les négociations déjà en cours. Tels sont les mots du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato lors de sa déclaration officielle concernant les financements extérieurs dans le cadre du coronavirus, mercredi dernier. En effet, l’impact de la pandémie est déjà tangible pour ne citer que le manque de trésorerie des entreprises suivi des chômages partiels. Comme l’a souligné le ministre, « le Gouvernement a le devoir d’appuyer le secteur privé. On attend en ce moment le fonds de la société financière internationale (SFI) à la sauvegarde de la relance économique ».
Un grand coup de frein. Madagascar n’échappe pas au ralentissement économique mondial. La propagation de la pandémie a rendu morose l’échange commercial et la situation économique du pays. Les entreprises privées surtout dans le domaine du tourisme, des transports, du commerce et de l’industrie sont touchées de plein fouet. Très peu de société arrive encore à survivre malgré les difficultés. Le ministère de l’Economie et des Finances a ainsi recadré sa perspective économique dans ce sens. Le taux de croissance économique pour 2020 est révisé à 1,5% contre une prévision initiale de 5,5%.
Le Trésor public va commencer le versement des pensions à partir de ce vendredi. Une nouvelle organisation a été mise en place afin de respecter les mesures sanitaires. Les personnes âgées, de leur côté, se sont surtout inquiétées à propos de leur déplacement pour percevoir leur pension de retraite. « Notre grand-mère perçoit sa pension à Anosy alors qu’elle habite dans l’Atsimondrano. Elle devra ainsi parcourir des dizaines de kilomètres à pied. On réclame la mise à la disposition d’un transport en commun pour les personnes âgées », explique une dame. Face à cette inquiétude, la Direction du Trésor public…
Une solution pas évidente. Après vingt-cinq jours de confinement total, de nombreuses entreprises présentes dans la Capitale se retrouvent aujourd’hui lésées, tous secteurs confondus. Toutefois, le tourisme, incluant l’hôtellerie, se retrouve aujourd’hui parmi les secteurs les plus touchés. Etant donné la situation actuelle, avec une saison touristique particulièrement compromise, des établissements optent alors pour le chômage partiel. L’application de la solution qui consiste à développer le tourisme local, décidée lors des différentes réunions des acteurs du secteur touristique, reste encore impossible jusqu’à maintenant « Lundi dernier, notre employeur nous a annoncé qu’il est dans l’obligation de nous envoyer en chômage…
17 214 milliards d’ariary. C’est la dette du Gouvernement central en fin décembre 2019. Cette somme est équivalente à 33,2 % du Produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire la somme de valeur ajoutée dans notre pays. La dette extérieure, majoritairement concessionnelle, constitue 77,5 % du portefeuille de la dette publique dont 54,8 % et 26,8 % sont exposés respectivement en dollars américains et en euros. A côté de la Banque mondiale, le Fonds d’intervention pour le développement agricole (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD), l’Exim Bank de Chine s’impose progressivement en tant que bailleur de fonds stratégiques du pays…
Assurer la disponibilité des liquidités pour les clients. Le système « mobile money » fait aujourd’hui partie intégrante de la vie quotidienne de la population malagasy. Toutefois, face au confinement, le nombre de cash-points ouverts pour assurer ce service a drastiquement diminué. Pour sa part, Telma a donc décidé de maintenir ouverts tous ses Telma shops. « Les cash-points sont considérés comme des acteurs dits « normaux » de la société. Ils ne figurent pas ainsi parmi les secteurs réquisitionnés par l’Etat. Par conséquent, nous ne pouvons pas les forcer à rester ouverts. Pour pallier cela, nous avons donc décidé…
Toute l’économie battue en brèche. Mais l’impact est beaucoup plus ressenti chez les petites et moyennes entreprises (PME). Celles-ci n’arrivent plus à respirer en ce moment à cause du coronavirus. « Depuis le confinement, la majorité des sociétés ont cessé leurs activités. Les grandes entreprises comme les banques ont choisi d’octroyer un congé forcé à leurs employés afin de pouvoir garantir l’emploi et payer leur salaire à la fin du mois. Cependant, le Gouvernement a prolongé le confinement alors que le droit de congé est limité à 20 jours. Il est impossible de contracter un congé payé de 30 jours.…

Fil infos

  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff