Economie

Ingérable. Dans un communiqué paru lundi dernier, l’Alliance Voahary Gasy (AVG), une organisation de la société civile (OSC) luttant pour la protection de l’environnement, a dénoncé la recrudescence de la criminalité environnementale, et ce, dans plusieurs Régions de la Grande île. « Plusieurs alertes ont été reçues par l’Alliance Voahary Gasy durant ce dernier mois dans tout Madagascar. Nombreuses aires protégées sont victimes d’actes illégaux. Le phénomène prend de l’ampleur en cette période de confinement. (…) Les aires protégées de la Région de Diana font face à une recrudescence des méfaits. Rien qu’en ce mois d’avril, en l’espace d’une semaine,…
Une légère variation pendant un mois. L’ariary a connu une stabilité malgré la crise sanitaire mondiale et les mesures de confinement adoptées par le Gouvernement. Selon le cours de change de la Banque centrale de Madagscar, un dollar américain coûtait 3 739 ariary en fin du mois de mars. Hier, cette monnaie étrangère s’échangeait à 3 797 ariary. En général, le taux de variation reste faible, allant de 0,5 à 0,7 %. Il en est de même pour l’euro. En fin du mois de mars, un euro équivalait à 4 121 ariary. Sa valeur n’a pas réellement fluctué malgré le…
Le moment opportun. Cette période d’urgence sanitaire place la « Paositra Malagasy » en position stratégique. L’entreprise, qui a déjà prévue une recapitalisation à la fin de son exercice comptable, se concentre à la promotion de ses activités. En effet, le Gouvernement lui a donné un grand coup de pouce à travers le projet « Tosika Fameno ». Ce service postal développe l’inclusion financière grâce à l’ouverture d’un compte des bénéficiaires à travers « Paositra Money ». Les responsables au sein de « Paositra Malagasy » ont facilité toutes les démarches puisqu’une carte délivrée par les Fokontany suffit comme pièce…
Des vols cargo organisés. Malgré la suspension des vols extérieurs mais également intérieurs, Air Madagascar et Tsaradia continuent de travailler au service de la population malagasy. Effectivement, depuis l’état d’urgence décrété à Madagascar, les deux compagnies collaborent en lien étroit avec les autorités concernées pour suivre l’évolution de la situation dans le pays, tout en apportant leur contribution dans la lutte pour endiguer cette maladie. Elles se sont ainsi mobilisées pour assurer le transport des matériels sanitaires et autres produits de première nécessité dans les quatre coins de l’île. « Samedi dernier par exemple, à la demande de la Présidence…
7 milliards d’ariary. C’est le financement accordé par la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM) pour cette année. Cette somme est allouée à onze gestionnaires d’aires protégées, entre autres Madagascar National Parks, Wildlife Conservation Society, Asity Madagascar ainsi que le Groupe d’Etudes et de Recherche sur les Primates (GERP). Selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ce financement risque de diminuer étant donné que le capital de la FAPBM est placé sur le marché financier.
La menace plane toujours au-dessus du pays. Le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a évoqué la semaine dernière qu’une reprise des vols internationaux pourrait se faire si toutes les conditions sanitaires sont respectées. Mais vu l’évolution de la situation actuelle que ce soit dans le pays, mais plus particulièrement à l’extérieur, cette idée reste non envisageable. En effet, bien que la pandémie soit un tant soit peu maîtrisée à Madagascar, c’est loin d’être le cas en Europe.
Plus que trois jours. Le Gouvernement devrait se prononcer le 30 avril prochain concernant le plan de relance économique. Il s’agit de présenter au secteur privé ainsi qu’au grand public un plan de mitigation permettant de repositionner l’économie de Madagascar. Durant la fermeture des frontières et l’application des mesures de confinement, les entreprises privées ont eu du mal à préserver l’emploi. Certaines d’entres elles ont déjà envoyé en chômage partiel leurs salariés, et d’autres font actuellement face à un problème de trésorerie. Le secteur touristique a, pour sa part, accusé une perte de 1 900 milliards d’ariary depuis le début…

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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