Economie

Un coup de pouce pour le secteur privé. Le Gouvernement favorise les entreprises qui œuvrent dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Après l'annonce d'un vaste et généreux Plan d'urgence sociale par le Président de la République, les autorités ont lancé un appel à la solidarité à l'endroit du secteur privé. Afin de motiver les entreprises, les dépenses complémentaires ou dons utilisés directement dans la lutte contre le Covid-19 seront déduits de l'impôt sur le revenu. « C'est une mesure exceptionnelle en cas de catastrophe ou état d'urgence. Auparavant, le Fisc accepte uniquement les charges normales dans la déclaration…
Inquiet. Certains salariés se sont encore retrouvés avec un salaire amputé en cette fin du mois de mars. Apparemment, les banques n’ont pas encore appliqué leur accord avec le Gouvernement. Pour rappel, le ministère de l’Economie et des Finances a publié la semaine dernière une note concernant les mesures économiques et fiscales pour affronter cette crise sanitaire. La rencontre entre le Gouvernement et le secteur bancaire a permis de mettre en place un moratoire en matière de remboursement d’un crédit bancaire. Ce rallongement de la date de paiement s’applique aux entreprises et aux particuliers ayant contracté du crédit à la…
Des entreprises soucieuses de la vie de leurs concitoyens. Le restaurant Trois Métis (Antaninandro), Au rendez-vous des pêcheurs (Ambatolampy), Royal Palace (Antsirabe), le Coin du foie gras (Behenjy) ainsi que le Combava ont communiqué au grand public les résultats du dépistage de leur équipe. En effet, ces établissements ont accueilli le touriste italien atteint du coronavirus au cours de la deuxième quinzaine du mois dernier. Suite à l’annonce du Président de la République, ils ont officiellement publié leur situation respective. « Votre santé comme celle de nos collaborateurs est importante pour nous. Ainsi, nous souhaitons limiter au maximum les risques…
Eviter toute possibilité de rupture des stocks. Les actions menées par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), dans le cadre du programme « Tsinjo », n'ont pas cessé. Au cours du week-end dernier, les collaborateurs du ministère ont effectué une descente auprès du 3ème Arrondissement, du côté d'Ankorondrano. « Outre les environs de la Capitale, chaque Arrondissement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a respectivement droit à cent sacs de 50kg de riz. Cette quantité sera répartie entre les différents détaillants au
Les récoltes s'avèrent prometteuses cette année dans la Région d'Analamanga. Malgré le confinement, les paysans moissonnent actuellement le riz « Vaky ambiaty ». Le passage du cyclone en fin du mois de janvier n'a pas vraiment impacté la récolte dans l'approvisionnement d'Antananarivo. « Nous n'avons rien à craindre d'une éventuelle pénurie de riz. Les agriculteurs moissonnent notre aliment de base en ce moment. Selon les prévisions, 450 000 tonnes de riz blanc sera commercialisé dans la Capitale entre mi-avril et début juin prochain.
Un point positif. Plus de trois milliards de personnes se retrouvent auujourd’hui en confinement, un peu partout dans le monde. Une mesure tout autant bénéfique pour la santé de tous mais plus particulièrement pour la nature en général. Cette pandémie marque en effet une vraie pause pour la nature, et ce, presque dans le monde entier. Avec le confinement, la circulation et les activités humaines ont particulièrement été réduites dans les grandes villes polluées. Effectivement, dans les quatre coins du monde, la situation est la même : les usines sont fermées, les rues devenues presque désertes et les aéroports à…

Prix d'assaut. La population s'est précipitée vers le « Tsena Mora » en cette période de confinement. En effet, les produits de première nécessité (PPN) y sont proposés à bas prix comparé au marché local. Le riz s'achète à 1 000 ariary le kilo tandis que l'huile est vendue à 3 000 ariary le litre. Cependant, les responsables ont annoncé ce samedi la fermeture temporaire de ce marché. Il est difficile de gérer les acheteurs vu qu’ils sont nombreux. Les règlements sanitaires ne sont pas par conséquent respectés alors que le pays se trouve dans une période d’urgence sanitaire. « …

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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