Economie

Au vu de la conjoncture économique nationale et internationale, le comité monétaire de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM), lors d’une réunion a exposé le fait que la conjoncture économique mondiale est actuellement soumise à des contraintes et des incertitudes difficiles à appréhender. Entre les problèmes énergétiques, notamment en Europe de l’ouest, les pénuries en produits céréaliers, la crise de l’immobilier en Chine et le manque de main- d’œuvre en Amérique du nord, le monde traverse une période des plus troubles. Ce sont autant de facteurs qui alimentent la flambée des prix à la consommation.
L’évaluation des politiques et institutions que la Banque mondiale dresse sur une fréquence annuelle publiée au début du mois d’octobre (le rapport CPIA) classe la Grande île à la 18ème position sur une quarantaine de pays africains ayant besoin des aides au développement. Pour aller plus en détails sur les performances du pays, Jean-Pascal Nguessa Nganou, fraîchement nommé comme étant le nouveau chef économiste du bureau de la Banque mondiale à Madagascar a tenu à mettre en lumière les tenants et aboutissants de ce rapport en ce qui concerne les performances de la Grande île.
« Le secteur privé joue un rôle clé dans la reprise économique de Madagascar. A cet effet, nous encourageons toute démarche inclusive visant à stimuler l’économie du pays ». Eddy Kapuku, directeur général d’Airtel Madagascar, s’est exprimé ainsi lors la première édition du Salon international des acteurs économiques (SIAE) dont l’opérateur a été le sponsor officiel. « (…) Nous encourageons toute démarche inclusive visant à stimuler l’économie du pays. C’est ainsi que nous saluons l’initiative d’organiser le SIAE qui favorise les rencontres et échanges économiques dans un esprit gagnant-gagnant. En effet, seul on peut aller très vite mais ensemble on…
Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, la ministre de l’Economie et des Finances, est présentement en tête d’une délégation représentant le pays à Washington (Etats-Unis) à l’occasion de l’Assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Une délégation qui a été reçue par la nouvelle vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique orientale et australe, Victoria Kwakwa et face à laquelle, le grand argentier n’a pas manqué de dresser un bilan général de la situation actuelle de Madagascar.
L'homme d'affaires Ylias Akbaraly, propriétaire de Redland, (Holding du groupe Sipromad et de Thomson Broadcast), s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken. Cette rencontre a eu lieu lors d'un événement organisé par le projet Aladdin sur les priorités du développement économique de l'Afrique, y compris la transformation numérique. Durant cette rencontre entre les deux hommes, « le secrétaire d’Etat Antony Blinken a souligné l'importance que l'administration Biden attache au soutien d'économies résilientes et dynamiques en Afrique », selon un communiqué du groupe Sipromad. Surnommé « Monk of business », Ylias Akbaraly a repris l’entreprise familiale malagasy il y…
Cinq entreprises créées en 21 ans. Lalaina Razafitombo, entrepreneure dans l’Atsimo Andrefana, a pu le faire. Elle figure d’ailleurs parmi les premiers à opérer dans le domaine de l’informatique à Toliara, en 2002, avant d’étendre ses activités dans d’autres domaines comme l’immobilier, le placement, l’évènementiel, l’import- export, la coiffure et l’esthétique, etc. Cette coordinatrice de l’antenne « Entreprendre au féminin dans l’océan Indien » pour ladite région reconnait toutefois les difficultés rencontrées.
Remodelage et consolidation de la présence de la Coca-Cola Company au niveau africain. C’est de cette manière que l’équipe de l’unité opérationnelle de la compagnie vient de désigner le groupe Habibo comme étant distributeur exclusif de la marque dans la Grande- île. Ainsi, c’est la filiale Sofia du groupe Habibo qui sera en charge de la distribution et de la commercialisation des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Scweppes sur tout le territoire national. De son côté, le groupe Habibo s’appuiera sur les méthodes et les pratiques existantes au sein du système Coca-Cola ainsi que sur son savoir-faire éprouvé à Madagascar…

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff