Publié dans Economie

« Mobile money » - Les shops se substituent aux cash-points

Publié le vendredi, 10 avril 2020


Assurer la disponibilité des liquidités pour les clients. Le système « mobile money » fait aujourd’hui partie intégrante de la vie quotidienne de la population malagasy. Toutefois, face au confinement, le nombre de cash-points ouverts pour assurer ce service a drastiquement diminué. Pour sa part, Telma a donc décidé de maintenir ouverts tous ses Telma shops. « Les cash-points sont considérés comme des acteurs dits « normaux » de la société. Ils ne figurent pas ainsi parmi les secteurs réquisitionnés par l’Etat. Par conséquent, nous ne pouvons pas les forcer à rester ouverts. Pour pallier cela, nous avons donc décidé de garder nos shops ouverts. Ils assurent déjà le service Mvola, sauf qu’en cette période, on doit donc travailler plus que d’habitude pour assurer le travail des cash-points », a expliqué un responsable au niveau de l’opérateur. Chaque client pourra ainsi faire autant de dépôts et de retraits, mais aussi de transferts d’argent au niveau des shops.
A la fin du mois de mars dernier, les boutiques Telma ont rencontré un certain manque de liquidités mais la situation est désormais rétablie. « L’argent stocké dans les shops Telma est limité pour éviter tout risque de brackage et autres. Nous avons eu quelques soucis d’approvisionnement à cause du transport. Mais ce problème a déjà été solutionné depuis. En tout cas, le retrait au niveau des distributeurs automatiques de notre banque partenaire Société Générale Madagasikara est aussi possible, si notre client ne dispose pas de shop Telma à proximité », a notifié ce responsable. Telma a ainsi renforcé ses services pour pouvoir répondre positivement à tous les besoins de chacun de leurs clients, tout en prenant les précautions nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays.
Il ne faut pas oublier qu’en tant que service financier, le « mobile money » figure parmi les secteurs réquisitionnés par l’Etat.
Rova Randria

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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