Publié dans Economie

Petites et moyennes entreprises - Les impacts du coronavirus beaucoup plus ressentis

Publié le vendredi, 10 avril 2020


Toute l’économie battue en brèche. Mais l’impact est beaucoup plus ressenti chez les petites et moyennes entreprises (PME). Celles-ci n’arrivent plus à respirer en ce moment à cause du coronavirus. « Depuis le confinement, la majorité des sociétés ont cessé leurs activités. Les grandes entreprises comme les banques ont choisi d’octroyer un congé forcé à leurs employés afin de pouvoir garantir l’emploi et payer leur salaire à la fin du mois. Cependant, le Gouvernement a prolongé le confinement alors que le droit de congé est limité à 20 jours. Il est impossible de contracter un congé payé de 30 jours. Certaines entreprises envisagent même d’établir des " crédits de congé " ou des " heures à récupérer ". Malheureusement, les PME ne peuvent pas appliquer les mêmes dispositions. Elles sont actuellement en manque de trésorerie alors que les charges fixes comme les loyers et les factures de la JIRAMA les attendent encore. D’autres essaient de s’adapter avec les services de livraison mais les difficultés se ressentent encore », explique Hery Lanto Rakotoarisoa, président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP).
Pour rappel, le ministère de l’Economie et des Finances a tenté d’apaiser la douleur des entreprises en rallongeant les échéances fiscales pour cette année. Néanmoins, il n’a jamais été question de suspension du paiement des impôts comme l’avaient espéré plusieurs sociétés. Un plan de relance économique est déjà en cours mais vu la situation actuelle, les PME ne peuvent plus attendre son lancement à la fin du mois. « Nous sommes ravis de l’initiative prise par le Gouvernement, mais le problème de trésorerie sera de plus en plus renforcé d’ici la fin du mois. Je ne suis pas sûr que les entreprises puissent s’engager sur le maintien de l’emploi, même en réaménageant les échéances fiscales », martèle Rivo Rakotondrasanjy, président de l’Alliance pour l’industrialisation durable à Madagascar.
La reprise à la fin du confinement sera également un grand problème. « Même si les entreprises continuent de fonctionner », le pouvoir d’achat des ménages va s’effriter encore plus », déclare le président de l’Alliance pour l’industrialisation durable à Madagascar. Un souci souvent évoqué dans le baromètre de l’industrialisation.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 
  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-bois
    Un arbre peut en cacher un autre ! Une affaire peut en cacher une autre ! Une similitude simple, en apparence, mais reflète une réalité déconcertante. Dans la vie « sociétale » entre les arbres dans la grande forêt dite forêt vierge, il y a en fait « deux forêts » : la forêt des grands arbres et la forêt des petits arbres appelée aussi le sous-bois. La première, constituée de hauts bois où l’on peut rencontrer des essences à haute valeur ajoutée. La seconde, essentiellement composée des bois de petite taille. La relation entre ces deux types d’essence n’est pas si facile que ça ! La première cache la seconde. Les grands arbres et le sous-bois ont un point commun : le besoin des rayons solaires pour survivre. Et c’est une lutte permanente entre les deux. Quelle analogie, une grande affaire cache une autre ! En effet, sous l’ombre…

A bout portant

AutoDiff