Publié dans Economie

Approvisionnement en eau potable - Le « Water Service Point By Jirama » désormais opérationnel

Publié le jeudi, 23 avril 2020

40 citernes d'une capacité de 10 000 litres déjà installées dans une trentaine de Fokontany. La JIRAMA en collaboration avec l'UNICEF et le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène ont procédé hier, au lancement du programme « Water Service Point » à Itaosy, parmi les zones les plus touchées par les problèmes d'approvisionnement en eau potable actuellement. Ainsi, pour cette zone, trois citernes viendront renforcer l'approvisionnement en eau potable de la population effectué auparavant par seulement quatre citernes. « Ce service vise à répondre tout d'abord aux besoins de la population en cette période d'état d'urgence sanitaire afin qu'elle puisse avoir accès en permanence à l'eau potable et aux dispositifs de lavage des mains » a soutenu Vonjy Andriamanga, directeur général de la société nationale d'eau et d'électricité pour l'occasion.

D'autres citernes ont également été placées dans d'autres quartiers. Le nombre variera selon le nombre des usagers. Il fonctionnera en même temps que les points d'eau de la JIRAMA dans ces zones. 

Sélection

Pour sélectionner les Fokontany prioritaires, la JIRAMA s'est focalisée sur des conditions bien définies. « Nous sommes en perpétuelle relation avec les chefs fokontany de toute la Capitale. Nous nous basons alors sur les plaintes déposées par les usagers par ces responsables de proximité sur les différents problèmes de distribution d'eau subis par les usagers. C'est à partir de ces plaintes que nous effectuons une analyse en termes de gestion et d'approvisionnement en eau, et ce, selon le nombre de la population du Fokontany en question et de la difficulté d'accès à l'eau potable vécue par la zone » a expliqué Rivo Radaniela, directeur adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente au sein de la JIRAMA. A l'issue de ces analyses résulte alors la liste des Fokontany les plus vulnérables et les plus impactés dans la Capitale. 

En plus de ces nouvelles infrastructures, des actions de sensibilisation et de mobilisation communautaires seront aussi menées dans plus de 192 Fokontany d'Antananarivo comprenant plus de 2660 points d'eau. « L'eau est précieuse en cette situation de crise. Il ne faut pas la gaspiller mais savoir l'utiliser à bon escient, comme le lavage des mains, d'où aussi l'importance de ces outils de communication et l'engagement des acteurs communautaires dans la sensibilisation », soutient le représentent de l'UNICEF. 

Dans tous les cas, les mesures d'amélioration de l'approvisionnement en eau se multiplieront dans les prochains mois. La JIRAMA envisage prochainement d'ouvrir 24h/24 tous ses points d'approvisionnement en eau pour faciliter le quotidien des usagers. 

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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