Publié dans Economie

Relance économique - Le plan attendu cette semaine

Publié le dimanche, 26 avril 2020


Plus que trois jours. Le Gouvernement devrait se prononcer le 30 avril prochain concernant le plan de relance économique. Il s’agit de présenter au secteur privé ainsi qu’au grand public un plan de mitigation permettant de repositionner l’économie de Madagascar. Durant la fermeture des frontières et l’application des mesures de confinement, les entreprises privées ont eu du mal à préserver l’emploi. Certaines d’entres elles ont déjà envoyé en chômage partiel leurs salariés, et d’autres font actuellement face à un problème de trésorerie. Le secteur touristique a, pour sa part, accusé une perte de 1 900 milliards d’ariary depuis le début de la pandémie. Une réunion s’est déjà tenue en début de ce mois entre les autorités et les présidents du groupement, y compris les secteurs informels. « L’objectif étant de lancer une mesure de sauvegarde pour préserver les acquis, les avancées réalisées et maîtriser les impacts. Puis, on passe à la relance afin d’anticiper dès aujourd’hui les opportunités d’établir de nouveaux mécanismes pour repositionner Madagascar », explique Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Le secteur privé a déjà proposé plusieurs points pour structurer le document comme le soutien aux coûts liés à la protection du personnel et l’appui à la trésorerie des opérateurs.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato, le Gouvernement s’est déjà approché de la Société financière internationale (SFI) afin de soulever un fonds. Cette institution rattachée à la Banque mondiale a récemment débloqué 20 millions de dollars à titre d’appui au secteur privé. Le montant du financement attribué pour Madagascar n’est pas encore annoncé officiellement jusqu’à présent. Plusieurs pays ont déjà adopté un plan de sauvetage de l’économie. En France, le Gouvernement a dédié une enveloppe s’élevant à 100 milliards d’euros pour accompagner le secteur privé. Quoi qu’il en soit, les autorités malagasy priorisent le maintien de l’emploi.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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