Publié dans Economie

Ambatovy - Toutes les dispositions sanitaires maintenues

Publié le mardi, 19 mai 2020

Une personne morte du coronavirus au sein de l'établissement Ambatovy. Cette entreprise minière a recensé neuf personnes atteintes de la maladie jusqu'à ce jour. Face à cette situation, la société maintient toutes les dispositions sanitaires, notamment la mise en quarantaine des employés à Tamatave, et cela conformément à la consigne du Président de la République. « Notre entreprise suivra toujours toutes les consignes liées aux mesures sanitaires, surtout suite à cette perte de l'un de nos collaborateurs. Pour rappel, 150 salariés assurant le service minimum sont actuellement mis en quarantaine dans l'usine.

Ils surveillent les risques industriels liés à l'ammoniac », explique une source auprès de la compagnie minière. Selon les dernières informations fournies par le ministère des Mines et des Ressources stratégiques, 598 employés ont déjà subi le test PCR. La délégation des membres du Gouvernement a d'ailleurs effectué une descente au sein de l'usine, la semaine dernière. Selon le ministre de tutelle, Fidiniavo Ravokatra, les gestes barrières sont respectées et les malades sont pris en charge par le service médical de la société. Le Gouvernement a également fait un don de Covid-Organics aux responsables. 

Stigmatisation 

Suite à l'annonce de la présence de la maladie au sein de l'établissement, les personnels de l'usine sont maintenant victimes de la stigmatisation de la société. « Les gens nous rejettent dès qu'ils savent que nous sommes des employés d'Ambatovy. Les écoles expulsent nos enfants, tandis que les propriétaires de maison nous mettent à la rue. Alors qu'en réalité, cela fait maintenant un mois que nous avons cessé de travailler. La majorité d'entre nous effectuent du télé-travail depuis la fin du mois de mars. Les travailleurs dans le site d'exploitation à Moramanga sont envoyés en chômage technique. Nous nous opposons fermement à cette discrimination et recommande la publication des noms de toutes les entreprises touchées directement par la pandémie », note le communiqué du syndicat. 

Solange Heriniaina

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff