Publié dans Economie

Prix de la vanille - Un abus perpetré par les collecteurs

Publié le mardi, 26 mai 2020


La campagne de vanille vient d’être lancée à Ambanja. Et les paysans peinent à trouver des preneurs de leurs produits. En effet, les collecteurs proposent le kilo de la vanille à 20 000 ariary alors que les paysans fixent leur prix à 300 000 ariary. Les deux parties ont commencé le marchandage. Au final, les collecteurs ont monté leur prix à 50 000 ariary tandis que l’autre partie a baissé son prix à 220 000 ariary. Vu la rigidité entre l’offre et la demande, l’échange n’a pas a eu lieu. Les photos ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux concernant cette situation, lundi dernier. « Pour le moment, tout le marché fonctionne selon la loi de l’offre et de la demande entre ces deux entités. Aucune disposition règlementaire ne stipule la fixation du prix pour les paysans et les collecteurs. Afin de rémédier aux profiteurs, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a établi un prix plancher lors de la précédente campagne. Le prix de référence minimum à l’exportation s’élève à 350 dollars par kilo, tandis que le prix sur le marché local pour la vanille préparée est fixé à 900 000 ariary le kilo. Nous étudions actuellement le prix pour les paysans et les collecteurs pour que toutes les parties prennates tirent profit de cet or vert dans tout le circuit de distribution », explique un membre du groupement des exportateurs de vanille à Madagascar.
Selon un responsable auprès du ministère de tutelle, un tel abus peut être dénoncé auprès des organismes rattachés dans les Régions. Rappelons que la campagne précédente s’est avérée morose pour les opérateurs. Non seulement, la pandémie a touché de plein fouet l’exportation à cause du ralentissement de l’économie mondial, mais le prix du produit a baissé considérablement. La recette issue de ce produit phare de Madagascar était réduite de 50 %. Ainsi, les opérateurs craignent que la même situation se reproduise, surtout en ce contexte de crise sanitaire.
Solange Heriniaina


Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff