Publié dans Economie

Carburants - Les importations en baisse de 38 %

Publié le lundi, 01 juin 2020

Après la baisse de la consommation, place à celle des importations. Ces baisses font notamment partie des effets de la pandémie de coronavirus sur l’économie de Madagascar. La mise en place des mesures de confinement total dans le pays, plus particulièrement dans les deux grandes villes - à savoir Antananarivo et Toamasina, a notamment eu de grande répercussion sur la consommation en produits pétroliers. D’après Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’Office Malgache des Hydrocarbures (OMH), cette consommation a été réduite de moitié.

« Au mois d’avril, tous les opérateurs dans le domaine des transports comme les bus et les taxis n’ont plus fonctionné, générant une baisse conséquente de la consommation. Ce n’est qu’à partir du mois de mai que leurs activités ont timidement repris. Face à cette situation, les compagnies pétrolières ont alors dû revoir leur calcul concernant le volume d’importation, pour que cette dernier s’adapte aux stocks de carburants encore en notre possession », a-t-il souligné. Pour le mois de mai dernier, les compagies pétrolières ont ainsi importé 38 % de moins de carburants, tous produits confondus, par rapport à l’année dernière sur la même période. Dans les détails, l’importation de supercarburant a diminué de 34 %, celle du gasoil de 39 % et celle de fuel lourd de 14 %. Seul le volume d’importation du pétrole lampant a augmenté de 23 %.

Pour la Grande île, l’importation de carburants se fait un mois à l’avance. C’est pourquoi cette révision du volume d’importation n’a pas pu se faire au mois d’avril en même temps que la baisse de la consommation. Toutefois, la continuité de cette tendance dépendra surtout de l’évolution de la situation actuelle. « Tout dépendra en effet de l’évolution des mesures prises par les autorités pour endiguer cette pandémie de coronavirus. Dans tous les cas, les opérateurs savent ce qu’ils font, plus particulièrement les calculs à faire dans ce genre de situation, pour maintenir ainsi des stocks amplement suffisants pour satisfaire les besoins du pays »,  a soutenu le DG de l’OMH.

Face à cette situation, les compagnies pétrolières à Madagascar se trouvent en grande difficulté, de même que leurs confrères dans les quatre coins du monde. Avec la crise sanitaire, c’est tout le secteur pétrolier qui est en souffrance. « Cependant, nous faisons le maximum pour nous maintenir à flots. Nous restons convaincus que ce secteur résistera malgré cette crise sanitaire mondiale. Pour l’instant, notre priorité est de préserver nos collaborateurs en évitant tout chômage ou autres », a défendu Mondher Bouhouche, directeur général de Vivo Energy Madagascar.

En tout cas, jusque-là, les prix affichés dans les stations-services demeurent les mêmes.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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