Publié dans Economie

SIRAMA - Une dette de 391 millions d’ariary remboursée

Publié le mardi, 02 juin 2020


Cotisation sociale et salaire du personnel pendant dix ans. Le nouveau directeur général de Siramamy Malagasy (SIRAMA) assainit en ce moment la finance de cette société d’Etat.  Tros mois après sa nomination, le directeur général Mamy Emile Ramananarivo a remboursé une dette à hauteur de 391 millions d’ariary. « Je redresse petit à petit la société, à commencer par l’apurement des dettes. Toute l’équipe a travaillé malgré le confinement. Nous avons payé toutes les charges fiscales comme les cotisations sociales impayées auprès de la Caisse nationale et de prévoyance sociale (CNAPS) pendant dix ans, les salaires des 234 employés ainsi que l’Impôt sur le revenu salarial (IRSA). Concernant la cotisation sociale, le remboursement exclut la période de chômage technique pendant le deuxième trimestre 2011 et fin 2015. 34 employés de plus de 60 ans sont également envoyés en retraite afin d’alléger la charge et se conformer à la loi. En ce moment, 90 % des obligations de l’entreprise sont effectuées. Nous avons trouvé une ressource grâce au paiement de la société Complant des frais de location des terres. La culture de rente a également apporté ses fruits. Nous avons recolté 58 tonnes de maïs à Brickaville, vendu à 700 ariary le kilo », rapporte Mamy Emile Ramananarivo, lors d’une entrevue à Isoraka.
Bien que la gestion financière semble rentrer dans l’ordre, la gestion des patrimoines fonciers reste encore un grand défi à relever. « SIRAMA vit de ses terres. Jusqu’à présent, il est encore difficile de recenser les patrimoines fonciers de l’entreprise alors que c’est notre source de revenu. Je dois revoir une centaine de contrats de bail emphytéotique, tout en régularisant les papiers auprès du service des domaines. Certaines personnes profitent de l’irrégularisation pour vendre des terrains. Nous allons ainsi mettre en place une base de données numériques afin de suivre en temps réel toutes les informations », poursuit-il.
 Solange Heriniaina


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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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