Publié dans Economie

Exportation - 73 milliards d’ariary viennent du secteur artisanal

Publié le mercredi, 10 juin 2020

73 milliards d’ariary ou 17 millions d’euros. C’est la valeur totale de l’exportation des produits artisanaux l’année dernière. A l’occasion de la Journée mondiale de l’artisanat, hier, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, a partagé sa conviction en matière de valorisation du secteur. « L’artisanat occupe une place importante dans l’économie malagasy. Elle regroupe 114 métiers et 12 filières. L’année dernière, la valeur totale de l’exportation est arrivée jusqu’à 17 millions d’euros.

En plus, près de 1,9 millions d’unités de production individuelle œuvrent dans ce secteur. 80 % d’entre elles sont gérées par des femmes. Il faut dire que l’artisanat joue un rôle primordial dans le développement du pays. Ce secteur favorise aussi l’entrepreneuriat féminin. C’est pourquoi le gouvernement relance cette filière dans le cadre d’une une économie inclusive et durable, tout en orientant les activités vers un travail décent », avance-t-elle, hier, lors de sa visite au Centre national de l’artisanat malagasy (CENAM), sis au 67ha.

Malgré ces chiffres encourageants, les artisans rencontrent encore des difficultés concernant l’approvisionnement en matières premières. « Nous nous trouvons entre le couteau et l’enclume. Le Gouvernement conserve l’environnement en interdisant les coupes, notamment les bois précieux. Cependant, les arbres constituent nos matières premières. Il est vraiment difficile d’allier conservation et exploitation », témoigne un artisan.

Le ministre de tutelle, de son côté, mise sur la qualité. Elle prévoit déjà la création d’un centre de production de matières premieres destinées à la fois au marché local et à l’exportation. Cette infrastructure développera en même temps le métier d’artisan. La Direction générale de l’artisanat poursuit, en parallèle, la distribution de cartes d’artisans dans l’objectif d’une formalisation. Les bénéficiaires jouiront ainsi l’assistance du ministère en matière de professionalisation, formation ainsi que l’accès au marché.

Solange Heriniaina

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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