Publié dans Economie

Crise sanitaire à Madagascar - Des étrangers quittent le navire

Publié le vendredi, 12 juin 2020

Depuis la suspension de la voie aérienne en fin du mois de mars, les vols de rapatriement des étrangers, toute nationalité confondue, s’enchaînent. Chaque ambassade collabore avec les compagnies aériennes et facilitent le retour de ses compatriotes vers leur pays d’origine. En général, la majorité de ces étrangers quittent volontairement la Grande île. Leurs papiers sont ainsi en règle, que ce soit leur visa ou les contrats de travail avec les entreprises. C’était le cas par exemple des 850 employés de la compagnie minière d’Ambatovy.

Des missions diplomatiques réduisent au strict minimum leur effectif dans la Grande île.  Effectivement, ces ressortissants étrangers souhaitent de quitter Madagascar, non seulement à cause du Covid-19, mais également par crainte d’une crise sociale et économique dans le pays. Ainsi, il est difficile de prévoir l’évolution de la situation actuelle et la durée de l’état d’urgence sanitaire. En plus, le Gouvernement n’a pas encore annoncé la réouverture officielle du ciel de Madagascar. Les étrangers commencent petit à petit à se faire rares, que ce soit dans les restaurants, les hôtels ou les supermarchés.

 En cette fin de semaine, 180 étrangers vont regagner La Réunion. Hier, le premier voyage a permi de transporter 60 passagers grâce à la compagie aérienne Tsaradia. Selon l’itinéraire, l’avion part d’Antananarivo, effectue une escale à Diego-Suarez avant d’arriver à la destination finale. Les programmmes changent aujourd’hui car les avions passent par Nosy Be et Mahajanga pour embarquer respectivement 60 passagers dans ces régions.

Il faut noter que ces vols ne sont pas ouverts comme les vols commerciaux habituels. L’ambassade de France fournit une liste auprès des compagnies  aériennes sur la base des inscriptions reçues par leur cellule de réponse. A ce stade, près de 5 000 Européens sont déjà retournés chez eux. L’ambassade priorise les personnes vulnérables sur le plan médical, entre autres les diabétiques. Il faut savoir que ces étrangers sont soumis au contrôle sanitaire à leur arrivée. Cette disposition pourra donner lieu à une mise en quarantaine dans une structure dédiée ou à domicile.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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