Publié dans Economie

Exploitation forestière - La récupération des stocks de bois autorisée temporairement

Publié le dimanche, 14 juin 2020

Préserver les opérateurs légaux face à la situation actuelle. Le  week-end dernier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu un atelier de concertation avec les opérateurs membres du Groupement national des exploitants forestiers de Madagascar (GNEFM) afin de trouver une solution durable concernant l’exploitation forestière dans le pays. Cette question reste un vrai dilemme depuis une vingtaine d’années. A la fin de la rencontre, il a ainsi été décidé que les opérateurs pourront procéder à l’évacuation des stocks de bois légaux dans les quatre prochains moins.

Effectivement, la mise en application des deux notes, à savoir celle n° 01/19/Mi/MEDD et la note n° 14/19/MEDD/SG, visant à suspendre toute exploitation et exportation de bois de forêts, a également pénalisé les opérateurs légaux. Certains ont notamment déjà acquis des surfaces à exploiter avant la sortie de ces notes. Afin de leur éviter l’accumulation de pertes, le ministère a décidé de lever temporairement les restrictions. Cette levée concerne exclusivement les bois ordinaires.

Toutefois, cette nouvelle mesure n’est qu’une première étape. « Les réflexions ne s’arrêteront pas là. Une prochaine rencontre sera vite organisée. Elle se focalisera notamment sur les textes juridiques et les documents stratégiques régissant l’exploitation forestière à Madagascar afin d’apporter des innovations en vue d’asseoir une filière durable relative au bois. Il ne faut pas oublier que notre objectif final reste la mise en place d’une exploitation durable des ressources forestières, associant préservation de l’environnement et développement économique », a soutenu Vahinala Raharinirina Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable.

En tout cas, cette levée temporaire s’accompagnera d’un renforcement des surveillances au niveau de chaque zone d’exploitation pour éviter tout acte opportuniste de la part des exploitants illégaux, plus particulièrement avec la recrudescence actuelle des crimes environnementaux dans la Grande île.

Rova Randria

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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