Publié dans Economie

Financements extérieurs - 564 milliards d’ariary sous forme de dons

Publié le mercredi, 17 juin 2020

Une hausse de 61 %. Les dons courants obtenus s’élèvent à 564 milliards d’ariary, selon le Projet de loi de Finances rectificatives (PLFR) 2020. En effet, le Gouvernement malagasy a demandé plusieurs financements extérieurs durant cette période de pandémie. Ces dons se concentrent essentiellement au niveau du domaine social, dont ceux venant de la Banque mondiale avec 75 millions de dollars sous forme d’aide d’urgence. La Banque africaine de développement (BAD), quant à elle, a accordé 68,5 millions de dollars. Et enfin, l’Union Européenne a offert 10 millions d’euros, soit 11,4 millions de dollars.

Etant donné que les financements extérieurs sont octroyés sous forme de dons, le montant des intérêts de la dette à rembourser cette année s’élève à 473,6 milliards d’ariary dont 265,6 milliards d’ariary en capital, et 207,9 milliards d’ariary en intérêts. Par rapport à la loi de Finances initiale 2020, ce montant enregistre une hausse de 10,6 %.

Selon le dernier rapport provisoire sur les financements relatifs à la lutte contre le coronavirus, l’Etat a déjà décaissé environ 300 millions de dollars, entre autres pour le « Tosika fameno » qui s’élève à environ 5 millions de dollars. Cependant, la majorité de ces financements extérieurs sont utilisés pour équilibrer le budget de l’Etat.

Allègement

Au début de la pandémie, le Fonds monétaire international (FMI) a déjà effacé 114 millions de dollars de nos dettes pour que Madagascar puisse se concentrer aux dépenses sociales. Toutefois, le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato poursuit les plaidoyers à l’endroit des pays du G20. Ces derniers ont simplement reporté le paiement aux services de la dette. En plus de cela, cette mesure est assortie de conditions relatives à l’impossibilité pour l’Etat de contracter de prêts non concessionnels pendant ce délai de report. Etant donné que Madagascar est classé pami les pays à faible taux d’endettement, le Gouvernement négocie en ce moment la levée de ces conditions afin de bénéficier un report par rapport à ses engagements extérieurs.
Receuillis par Solange Heriniaina


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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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