L'apport déjà annoncé ou programmé par les Partenaires techniques et financiers (PTF) s'élève à 127 millions de dollars. Le gap s'élève à 255,92 millions de dollars. Son financement sera déterminé dans le cadre d'une table ronde avec les PTF. Les ressources y afférentes pourront provenir soit d'une allocation supplémentaire des RPI, soit d'une prise en charge directe des besoins par les PTF à travers des projets existants ou à créer. Les RPI additionnelles pourront provenir soit d'un aménagement d'un budget existant, soit d'une aide budgétaire additionnelle de la part des bailleurs », note le document.
Rappelons que le ministre de l'Economie et des Finances a déjà évoqué la poursuite des négociations auprès du Fonds monétaire international (FMI) durant son intervention devant le Sénat et l'Assemblée nationale.
Quoi qu'il en soit, l'élaboration du plan est basée sur l'analyse des besoins urgents et prioritaires pour une durée de cinq mois. Le document est constitué de trois axes stratégiques, à savoir le renforcement de la lutte contre la pandémie, la consolidation des mesures relatives à la protection sociale ainsi que le soutien à la résilience économique et l'appui au secteur privé. Le Gouvernement se lancera par la suite à la relance économique une fois ces étapes franchies. Toutefois, certaines activités comme les projets liés aux infrastructures dans le cadre du Plan Marshall auront des effets durables sur la vie de la population bien qu'elles soient inscrites dans le Plan multisectoriel d'urgence.
Recueillis par Solange Heriniaina