Publié dans Economie

Financement du plan multisectoriel d'urgence - Un gap de 255 millions de dollars

Publié le dimanche, 12 juillet 2020

826 millions de dollars. C'est le montant nécessaire pour la mise en œuvre du Plan multisectoriel d'urgence (PMU). A l'heure actuelle, le budget requiert une ressource supplémentaire à hauteur de 255,92 millions de dollars. « Le financement du plan prévoit une contribution de l'Etat sur les ressources propres internes (RPI) à hauteur de 375,17 millions de dollars. Il prévoit également une contribution de la Banque centrale de Madagascar à hauteur de 60 millions de dollars et du programme "Fihariana" à hauteur de 80 millions de dollars, dans le cadre de l'appui transversal du secteur privé.

L'apport déjà annoncé ou programmé par les Partenaires techniques et financiers (PTF) s'élève à 127 millions de dollars. Le gap s'élève à 255,92 millions de dollars. Son financement sera déterminé dans le cadre d'une table ronde avec les PTF. Les ressources y afférentes pourront provenir soit d'une allocation supplémentaire des RPI, soit d'une prise en charge directe des besoins par les PTF à travers des projets existants ou à créer. Les RPI additionnelles pourront provenir soit d'un aménagement d'un budget existant, soit d'une aide budgétaire additionnelle de la part des bailleurs », note le document.

Rappelons que le ministre de l'Economie et des Finances a déjà évoqué la poursuite des négociations auprès du Fonds monétaire international (FMI) durant son intervention devant le Sénat et l'Assemblée nationale.

Quoi qu'il en soit, l'élaboration du plan est basée sur l'analyse des besoins urgents et prioritaires pour une durée de cinq mois. Le document est constitué de trois axes stratégiques, à savoir le renforcement de la lutte contre la pandémie, la consolidation des mesures relatives à la protection sociale ainsi que le soutien à la résilience économique et l'appui au secteur privé. Le Gouvernement se lancera par la suite à la relance économique une fois ces étapes franchies. Toutefois, certaines activités comme les projets liés aux infrastructures dans le cadre du Plan Marshall auront des effets durables sur la vie de la population bien qu'elles soient inscrites dans le Plan multisectoriel d'urgence.

Recueillis par Solange Heriniaina

 

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?
  • Environnement - Les feux dévorent Madagascar sous de fortes chaleurs
  • Politique de développement - 2025, l’année de l'engagement de chaque citoyen
  • Actu-brèves
  • Opposition - Siteny Randrianasoloniaiko se trompe de tatami
  • Pipeline Efaho, approvisionnement en eau à Antananarivo, ... - Le ministre de l’Eau rassure sur l’avancée des travaux

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

A bout portant

AutoDiff