Publié dans Economie

Nouvelles technologies - Madagascar, le premier pays d’Afrique à bénéficier de la 5G 

Publié le lundi, 13 juillet 2020


Madagascar est le pays leader africain des nouvelles technologies en 2020. C’est un fait rarissime pour une Nation dite sous développée de devancer les autres en saisissant l’opportunité.  C’est le cas de la technologie 5G, débutée en août 2018 aux Etats-Unis et déjà déployée en juillet 2019 dans 17 pays, avec 31 réseaux en service il y a un an.
Aujourd’hui, en juillet 2020, ce sont déjà près de 50 pays qui ont déployé la 5G (soit 80 réseaux en service aujourd’hui dans le monde). Ainsi, Madagascar, depuis le 26 juin 2020, date du 60ème anniversaire de son indépendance, figure parmi ces 50 pays et le premier en Afrique  à avoir lancé son réseau commercial 5G grâce à Telma.
Le Cabinet IHS Markit prévoit de plus le déploiement de 100 nouveaux réseaux par trimestre à venir en 2020, soit plus de 250 réseaux 5G prévus en service fin 2020 dans le monde.
Sur ces 250 réseaux, seulement 15 parmi eux devraient être africains en 2020. Madagascar a devancé ainsi les grandes Nations du continent, entre autres l’Afrique du Sud et les Seychelles.  La 5G se met en place beaucoup plus rapidement que la génération précédente de mobiles 4G.
20 modèles de Smartphones sont déjà compatibles en 5G à ce jour. Et d’ici la fin de l’année, plus de 50 nouveaux modèles vont rejoindre ce club, dont le très attendu « iphone 12 ». On estime ainsi que fin 2020, 250 millions de personnes auront accès à la 5G dans le monde grâce à la disponibilité de ces terminaux.
« La 5G est une technologie qui finalement consommera 5 fois moins d’énergie »
En effet, les premières mesures montrent que la 5G peut consommer jusqu’à 3 fois plus d’énergie pour des vitesses 15 fois plus élevées, donc des usages 15 fois plus importants. La vitesse mesurée pour la 5G varie de 100 Mbits à 20 Gbits selon les fréquences utilisées.
Il existe deux groupes de bandes de fréquenceS communément utilisées pour la 5G à ce jour : la bande 5G Sub-6 (des bandes de fréquences inférieures à 6 GHz) où l’on observe des vitesses de 100 Mbits à 1 Gbit et la bande 5G des ondes millimétriques (des bandes supérieures à 24 GHz) où l’on obtient des vitesses de 1 Gbit à 20 Gbits. Ces fréquences ont certes une puissance plus forte mais une portée plus limitée.
A Madagascar, l’ARTEC a privilégié pour 2020 les bandes 5G Sub-6 pour le lancement de la 5G, en particulier les bandes n7, n20 et n28 attribuées notamment à Gulfsat dès 2018 et la bande n78 (dite « bande moyenne ») attribuée en 2019 à Telma pour son lancement du 26 juin 2020.
Un consortium d’éminents spécialistes, basé en Allemagne, l’ICNIRP, a évalué les risques posés par l’exposition aux radiations de la 5G depuis plus de deux ans et a rendu un rapport sur le moindre risque. « La 5G est certifiée sans danger pour la santé », conclut dans son rapport le consortium international des scientifiques. Cette conclusion répond ainsi clairement aux fausses informations véhiculées par certains réseaux sociaux malveillants…

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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