Publié dans Economie

Financement de la lutte contre le coronavirus - Le fonds s’élève à 671 millions de dollars

Publié le mercredi, 29 juillet 2020

 Mise à jour. Le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a publié, hier, le deuxième rapport du financement de la lutte contre le coronavirus. Une aide extérieure allant jusqu’à 671 millions de dollars est enregistrée jusqu’à ce jour si elle était à 598 millions de dollars au début du mois de juin. Il semble que la différence s’avère faible, soit 73 millions de dollars seulement. Mais à vrai dire, l’institution a apporté quelques aménagements dans le nouveau document.

Elle a transféré dans un rapport séparé des dettes publiques les opérations d’appui budgétaire destinées à investir dans la politique de développement du capital humain (100 millions de dollars décaissés de la Banque mondiale ) ainsi que les appuis des politiques de développement pour la gestion des risques et des catastrophes au profit du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), notamment celui de la Banque mondiale - à hauteur de 50 millions de dollars et l’Agence française de développement (AFD) - de l’ordre de 11,9 millions de dollars. Le ministère a également supprimé les requêtes qui n’ont pas été suivies d’effet, à savoir le prêt de politique publique et l’appui budgétaire d’urgence auprès de l’AFD.

Comme lors de la précédente publication, le ministère intègre les nouveaux financements en cours de préparation. Le Gouvernement négocie en ce moment un supplément d’aide budgétaire s’élevant à 252 millions de dollars auprès de l’Union européenne, la Banque mondiale ainsi que le Fonds monétaire international (FMI). Au cours de ces derniers mois, le montant décaissé atteint jusqu’à 186 millions de dollars.

Il faut dire que la mise à la disposition du rapport au grand public représente un effort de transparence en matière de gestion du fonds public.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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