Publié dans Economie

Crimes environnementaux - Les arrestations se multiplient dans le Menabe

Publié le mardi, 04 août 2020

En pleine recrudescence. Rien que pour la semaine dernière, les autorités de la Région de Menabe ont intercepté près de cinq cas d’exploitation illicite de bois précieux. Les exploitations se multiplient, malgré la descente effectuée par le ministre de l’Environnement et du Développement durable au mois de juin dernier, pour trouver des solutions pérennes afin de limiter au maximum la dégradation de l’environnement dans cette partie du pays. « Lors d’une descente de ratissage, nous avons notamment appréhendé des charrettes transportant illégalement des bois précieux dont 34 planches et 4 longrines de palissandre à Ankisirasira, 3 longrines d’Anakaraka et 10 poteaux de katrafay à Tanambao ainsi que 160 planches d’arofy et 50 bois ronds à Ampasy.

Nous avons procédé à la saisie de tous ces produits. Et les charrettes ont été mises en fourrière », rapportent les responsables au niveau de la DREDD de Menabe. Et ce n’est la première fois que les autorités de la Région ont arrêté des charrettes transportant des produits forestiers illégalement. Cette pratique est devenue une habitude pour les exploitants. Le 12 juillet dernier, un transport du même genre a été intercepté dans le Fokontany de Bemolanga Tsiamahavaokely. L’exploitation de palissandre continue encore dans la Région, malgré les interdictions mises en place par les autorités. En tout cas, le propriétaire de ces bois a déjà été traduit en Justice. Ainsi, un procès est également en cours.

Selon les investigations menées, ces exploitants s’approvisionnent surtout dans le Nord de Befasy. « Les responsables stockent les bois dans les rizières pour dissiper tout soupçon et les transportent ensuite vers leurs clients. Toutefois, les enquêtes continuent toujours afin d’identifier les principaux commanditaires de ces exploitations », soutiennent les autorités. Dans tous les cas, face à la multiplication des crimes environnementaux, la DREDD de Menabe renforce les actions de protection et de contrôle. Elle collabore ainsi de près avec les Forces de l’ordre mais surtout les patrouilleurs et les communautés locales. Les effectifs des patrouilleurs restent jusque-là insuffisants, c’est pourquoi, la collaboration avec les communautés environnantes est une priorité.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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