Publié dans Economie

Infrastructures touristiques - La population locale, principal bénéficiaire

Publié le mardi, 11 août 2020

Les infrastructures touristiques génèrent de multiples retombées sur l’économie et profitent à la population locale. Selon les statistiques de 2011, ce secteur transversal représente 28,9 % des rentrées en devises à travers les recettes touristiques. Il contribue ainsi au développement économique. De plus, celui-ci génère de nombreux emplois directs et indirects, dont le commerce, l’agriculture, l’artisanat, etc. Pour le groupe Kimony Lodges and Resort, environ 400 emplois directs et plus de 1 000 autres indirects ont pu être générés auprès de 5 villages, à savoir Kimony village centre, Kimony plage, Kirintsy be, Ambalanomby et Andimaka.
En s’investissant dans le secteur depuis une dizaine d’années, le groupe travaille de plus en plus en faveur des autochtones, outre sa contribution au développement du tourisme à travers le packaging des nouveaux hôtels. La population locale est prioritaire pour les activités menées dans la Région de Menabe. Les autochtones sont les premiers à être embauchés et formés dans les hôtels et restaurants du groupe. Aussi, ce dernier investit dans la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), en œuvrant dans la construction d’écoles ou encore de forages afin de faciliter l’accès à l’eau potable pour les villageois. Cette action contribue à la baisse du taux de mortalité infantile et la lutte contre la bilharziose. Actuellement, plus de 5 points d’eau sont en place.
Outre le volet social, Kimony Lodges and Resort participe à l’amélioration de l’environnement naturel, en faisant des reboisements massifs dans les zones dénudées ou dégradées. Le groupe collabore avec des partenaires locaux pour mener des reboisements de mangroves dans les zones marécageuses depuis maintenant 2 ans. « Grâce à nos infrastructures hôtelières et nos investissements, on fait connaître la richesse de la Région, comme le cas à Menabe. On fait connaissance à la valeur locale, que ce soit de la culture matérielle ou immatérielle, sans parler de la beauté naturelle», a confié Abdulla Danil, PDG dudit groupe.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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