Publié dans Economie

Commercialisation des produits - Un rappel à l’ordre des importateurs et producteurs locaux

Publié le mardi, 11 août 2020


2500 tonnes de farine incinérées à Antsiranana. Le non écoulement des stocks durant le confinement détériore la qualité des produits. C’est le cas de ces farines importées dans la Région de DIANA. Cependant, le retour à la normale des activités économiques entraine une hausse de la consommation. Face à la pandémie de coronavirus, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) rappelle les importateurs et les producteurs locaux concernant la possession d’autorisation de certificat de consommabilité et d’autorisation de mise en commercialisation de leurs produits. « Il est à rappeler que tous les produits alimentaires, importés ou locaux, et commercialisés à Madagascar doivent avoir obtenu préalablement une autorisation de mise en commercialisation délivrée par le ministère en charge du commerce et ses circonscriptions au niveau des Régions », note le circulaire. La ministre de tutelle, Lantosoa Rakotomalala, a par la suite apporté des éclaircissements sur ce point, lors d’une conférence de presse, hier à Anosy. Selon ses dires, la question d’hygiène est cruciale durant cette pandémie. La possession de ces documents permet de connaitre les détails de chaque produit. Et en même temps de protéger les consommateurs.
Des contrôleurs de commerce descendront également sur le terrain pour la vérification. « Les produits qui ne sont pas en position règlementaire feront l’objet de retrait au marché à tout moment », souligne la ministre. Toutefois, le numéro un du département appelle à la responsabilité de tout un chacun dans cette bataille. Concernant la question de qualité et d’hygiène, une sensibilisation des petits commerçants est déjà en vue.
Solange Heriniaina




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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