Publié dans Economie

Quartiers impactés par le délestage - 300 millions d’ariary investis par la JIRAMA chaque semaine

Publié le jeudi, 13 août 2020


Une quarantaine de quartiers concernés. Tel est le nombre de quartiers dans la Capitale, encore touchés quotidiennement par les délestages. « La capacité de production d’électricité des transformateurs de la JIRAMA n’a pas suivi avec l’augmentation des besoins des abonnés. Au fil des années, aucun investissement n’a été fait dans l’augmentation des puissances des transformateurs. De ce fait, le soir, quand tout le monde allume leurs lumières et leurs appareils électriques, le transformateur n’arrive pas à suivre. Quand il a atteint sa limite, il saute causant ainsi ces délestages, causant un réel désagrément auprès des usagers de la JIRAMA » explique Vonjy Andriamanga, directeur général du fournisseur d’énergie, lors d’une de ses interventions. Pour pallier cette situation, l’entreprise a décidé d’investir dans de nouvelles infrastructures avec son programme « Une semaine, un quartier ». Ce programme consiste ainsi à injecter 100 millions d’ariary dans un quartier à problèmes. « Les autorités ont reconnu ces efforts déployés par la JIRAMA. Elles ont donc décidé de nous appuyer dans nos actions. L’objectif étant de réduire dans les plus brefs délais ces problèmes d’approvisionnement en électricité. Désormais, nous arrivons à prendre en charge entre trois à quatre quartiers en une semaine » se réjouit le DG de la JIRAMA. La somme a en effet triplé, offrant plus de possibilités. De ce fait, chaque semaine, la JIRAMA investit près de 300 millions d’ariary.
Dans les détails, les actions de la JIRAMA avec ce programme se concentrent sur l’installation d’un nouveau transformateur ou le renforcement des transformateurs déjà en place. « Au passage, nos collaborateurs profitent également de cette occasion pour améliorer tout le réseau de distribution. En effet, cela ne sert à rien de remplacer un transformateur si les fils électriques sont dysfonctionnels. Nous remettons alors toutes nos infrastructures aux normes, afin d’offrir un service de qualité à nos clients », précise Vonjy Andriamanga. Les quartiers ayant bénéficié de ce programme sont déjà nombreux à savoir Ambohitrarahaba, Mahitsy Ambohimanambola, Anosibe Fima, Antikintanitsara Anosizato mais aussi Ambaniala Itaosy et bien d’autres En tout cas, la direction de la JIRAMA soutient qu’une fois que ces travaux terminés, l’approvisionnement en électricité se fera sans difficulté dans les prochaines années. Ce programme, pour rappel, entre dans le plan de redressement de cette société. 
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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