Publié dans Economie

« Fako.io » - La première application axée sur l’éducation environnementale à Madagascar

Publié le vendredi, 28 août 2020

Les déchets de toutes sortes représentent la principale origine de la pollution de l’environnement, plus particulièrement dans les grandes villes. A Antananarivo par exemple, les mauvaises habitudes prédominent encore. Les habitants continuent de jeter leurs ordures n’importe où et de faire leurs besoins là où bon leur semble. Pour prévenir ces mauvaises pratiques, l’entreprise Media Click a décidé d’associer le numérique avec l’éducation environnementale. Pour ce faire, elle a notamment créé la première application « fako.io » axée sur l’éducation environnementale. Cette application permet de repérer facilement les infrastructures de propreté dans la ville, à savoir les toilettes publiques, les poubelles ainsi que les centres de tri et de recyclage des déchets.

 

« Grâce à un système de géolocalisation, l’application aide l’utilisateur à retrouver l’infrastructure la plus proche de sa position. Lors de nos déplacements, nous nous demandons toujours où nous pourrions trouver des toilettes ou des poubelles. Avec cette application, la question ne se pose plus », a expliqué Tojo Raminoharijaona, directeur général de la société Media Click. « Avec cette application, notre principal objectif est de sensibiliser les internautes à la propreté et au respect de l’environnement qui l’entoure, vu qu’ils ne jetteront plus leurs ordures que dans les endroits prévus à cet effet », rajoute-t-il. D’autre part, les utilisateurs pourront également émettre des avis et des retours sur la qualité des infrastructures.

Pour l’entreprise, c’est surtout une contribution aux actions de préservation de la nature. Pour avoir le maximum d’impacts, tout le monde doit contribuer, aussi petite soit l’action entreprise, comme le dicton le dit : « les petits ruisseaux font les grandes rivières ». De surcroît, l’application est téléchargeable gratuitement. Plus d’une cinquantaine d’infrastructures y ont déjà été répertoriées. Après la Capitale, « fako.io » entend s’étendre dans tout Madagascar.

Rova Randria

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff