Publié dans Economie

Station de traitement d’eau d’Amoronankona - La JIRAMA reprend les rênes !

Publié le dimanche, 30 août 2020

Un an après, la construction de la station d’Amoronankona n’est pas encore achevée. Les travaux auraient notamment dû se terminer à la fin du mois d’août de l’année dernière. Mais les constructeurs ont enchaîné les problèmes entre le retard de l’arrivée de la pompe en septembre 2019 ou encore la nécessité de faire des tests supplémentaires. Au mois de novembre 2019, les constructeurs de la station avaient annoncé la fin des travaux, et qu’ils ne restaient plus qu’à faire quelques tests pour voir le fonctionnement de la station.

Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, près d’un an après, la station est loin d’être opérationnelle. Et les plaintes des usagers de la JIRAMA du côté d’Ambohimahitsy et d’Ambohimangakely sur leurs problèmes d’approvisionnement en eau qui fusent sur les réseaux sociaux le démontrent bien. Pourtant, le chantier d’Amoranankona s’inscrit dans le plan d’urgence du ministère pour solutionner les problèmes d’accès à l’eau potable durant la période sèche, plus particulièrement pour cette partie de la ville d’Antananarivo. La JIRAMA a ainsi pris les choses en main.

Depuis hier, les techniciens de la société d’eau et d’électricité ont procédé à la remise aux normes de la station. « Cela afin de pouvoir alimenter en eau la zone Est d’Antananarivo avant la période d’étiage. La station d’Amoronankona est dotée d’une capacité de traitement de 100 m3 par heure. Les localités d’Ambohimangakely et d’Ambohimahitsy en seront les bénéficiaires directes. Cette infrastructure permettra également l’amélioration de l’approvisionnement en eau dans les autres quartiers de la zone Est », explique la Direction générale de la JIRAMA, dans une publication sur les réseaux sociaux. Toujours, dans l’esprit de solutionner les problèmes d’accès à l’eau potable, une autre station de type conteneurisée et ayant la même capacité sera également installée à Amoronankona afin d’alimenter les quartiers d’Ambatomaro, d’Antsobolo jusqu’à Ambohibe Ilafy.

Face à cette annonce, les habitants des quartiers concernés sont ravis, mais gardent quand même leur réserve pour éviter d’autres déceptions.    

Rova Randria

 

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff