Un financement additionnel. Le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato a signé, mercredi dernier, deux conventions pour la mise en œuvre de nouveaux programmes appuyés par l’Union européenne (UE) à Madagascar. L’un visant le renforcement de plusieurs infrastructures dans les secteurs du transport aérien, du développement numérique et des énergies renouvelables, et l’autre concernant la création d’emplois à travers l’amélioration du climat des investissements. De ce fait, l’enveloppe sera divisée en deux. Une somme de 29 millions de dollars sera allouée au premier programme, tandis que 7 millions d’euros vont financer le second projet. « Dans le domaine des infrastructures, l’Union européenne apportera sa contribution dans le grand projet Sahofika et Volobe. L’objectif étant de baisser les coûts d’achat de l’électricité de la JIRAMA. Par ailleurs, d’autres projets figurent également dans le pipeline. Nous participerons au projet de mise en place d’un train urbain si le programme voit le jour. On soutiendra également le ministère de l’Aménagement du territoire dans la construction d’une digue de protection à Toliara. En tout cas, toutes les activités seront déterminées avec les ministères concernés », a expliqué Frédéric Fourtune, chargé de programme dans le domaine des infrastructures au sein de l’UE, hier.
Concernant le domaine des investissements, cette subvention permettra de développer un environnement des affaires plus favorable à la création d’activités économiques, dans le but de créer des emplois décents pour la population active malagasy. L’organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) et le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat sont de ce fait les principaux bénéficiaires de cet appui. Les actions se concentreront ainsi dans l’amélioration du dialogue public-privé, l’accompagnement de la coordination institutionnelle pour la mise en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des investissements et de l’environnement des affaires, ainsi que l’encouragement et l’accompagnement de la formalisation des entreprises du secteur privé.
Grâce au décaissement de cette subvention, l’Union européenne a affecté une enveloppe de plus de 250 millions d’euros (1 125 milliards d’ariary) d’aide non remboursable dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement.
Solange Heriniaina