Publié dans Economie

Index de liberté économique - Madagascar fait un grand bond !

Publié le dimanche, 04 octobre 2020

La Grande île fait désormais partie du Top 10. « The Heritage Foundation », un think tank et lobby américain conservateur, basé à Washington, vient de dévoiler l’édition 2020 de l’« Index of economic freedom ». Cet index mesure notamment la liberté économique dans 180 pays dans le monde, dont 51 pays africains. Pour cette édition, plusieurs bouleversements ont été observés dans ce nouveau classement. Madagascar figure parmi les pays dont le rang a connu un changement considérable. En effet, la Grande île est passée de la 18ème à la 9ème place dans le classement africain. Ce bond dans le classement lui a même permis de changer de catégorie. Aujourd’hui, le pays se trouve désormais dans la catégorie « modérément libre ». Alors que l’année dernière, son économie s’est encore classée dans la catégorie « peu de liberté ». Les réformes mises en place par les autorités concernant l’organisation générale du pays ont ainsi porté leurs fruits.
A noter que l’élaboration de cet index de la liberté économique repose sur douze facteurs quantitatifs incluant l’Etat de droit avec le droit de propriété, l’intégrité du Gouvernement, l’efficacité judiciaire, la prépondérance du Gouvernement concernant les dépenses publiques, la pression et la santé fiscale, l’efficacité réglementaire centrée sur la liberté des affaires et de travail ainsi que la liberté monétaire, et enfin les marchés ouverts focalisés sur la liberté commerciale, la liberté d'investissement mais aussi la liberté financière.
A l’issue de l’évaluation de ces douze points clés, chaque pays obtient un score entre 0 à 100. Ce score permet ensuite de classer les pays en cinq catégories en fonction du niveau de liberté estimé de l’économie. Les pays ayant enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme économiquement « libres ». Suivent de façon décroissante, les économies « globalement libres », puis celles « modérément libres ». Viennent ensuite les pays avec « peu de liberté » économique, et enfin les pays dits « répressifs » en la matière. Avec un score de 60,5, l’économie de Madagascar compte parmi les économies « modérément libre ».
Pour l’Afrique, l’île Maurice demeure le leader, suivie par le Rwanda qui progresse à la deuxième place du classement. Ils constituent d’ailleurs les deux seuls pays du continent à figurer dans la catégorie des économies « globalement libres » dans le monde. En tout cas, les autorités malagasy doivent continuer les efforts déjà entrepris afin d'améliorer le climat des affaires dans le pays et attirer ainsi davantage d’investisseurs.  
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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