Publié dans Economie

Pollution de l’air à Antananarivo - Un SOS lancé à tous les citoyens

Publié le mardi, 06 octobre 2020


« Les efforts entrepris par le ministère ne suffisent plus ! » Ce sont sur ces mots que Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a réitéré son appel à l’aide à tous les citoyens du pays, en particulier les habitants de la Capitale pour remédier à la pollution de l’air asphyxiante dans la ville. « Les forêts de la Région d’Analamanga ne suffisent plus pour capter les émissions de carbone. Contrairement aux arbres forestiers, les feux de brousse se multiplient d’année en année, plus particulièrement en cette période. C’est pourquoi la pollution de l’air se ressent autant à Antananarivo depuis la semaine dernière. Les mesures effectuées depuis cette période ont montré que la densité de matières particulaires présentes dans l'air, cause de la pollution, dépasse même dix fois plus les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une situation vraiment alarmante, pas seulement pour les personnes à risques », a expliqué le ministre, en marge d’un atelier sur l’environnement qui s'est tenu hier à l’hôtel Panorama, Andrainarivo.
Effectivement, l’INDRI ou Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation a mesuré, jeudi dernier, la présence des matières en suspension dans l’air. Les chiffres tournent autour de 160,6 microgrammes/m3 pour les particules fines, alors que la norme journalière ne doit pas dépasser les 25 microgrammes/m3. Face à cette situation, le ministère de l’Environnement appelle à la mobilisation de tous, allant des autorités aux citoyens lambda, à faire un geste en faveur de la nature. « Le reboisement est le seul moyen pour améliorer la qualité de l’air dans la ville. Les habitants ne doivent pas attendre les campagnes de reboisement pour planter des arbres. Ils peuvent très bien apporter leur contribution en créant ou en entretenant leur petit jardin. Il ne faut pas oublier que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Tout le monde doit agir à son niveau, sinon nous allons tous mourir asphyxiés », soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina.
En effet, selon les chiffres rapportés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 22 % de la population décèdent chaque année à Madagascar à cause des maladies liées à la pollution de l’air. Outre les feux de végétation, le gaz nocif émis par l’échappement des véhicules, l’incinération des déchets à l’air libre et les fours à briques contribuent également de manière conséquente à la pollution de l’air à Antananarivo. « Certains véhicules ne devraient plus circuler dans les rues de la Capitale, tellement ils génèrent des fumées polluantes. Nous allons donc collaborer de près avec le ministère des Transports pour renforcer les contrôles pour que ces vieilles voitures ne puissent plus circuler, pour la santé et le bien-être de tous », rajoute la responsable. Pour espérer un réel changement, tout le monde doit mettre la main à la pâte.          
Rova Randria

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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