Publié dans Economie

Lutte contre le changement climatique à Madagascar - Les activités d’adaptation intégrées dans le plan de développement

Publié le mercredi, 07 octobre 2020

Remédier à la vulnérabilité du pays. Madagascar subit de plein fouet les impacts du changement climatique avec la chaleur intense, le manque d’eau mais aussi les cyclones qui deviennent de plus en plus violents. Plusieurs secteurs d’activité souffrent à cause de ces phénomènes, en particulier l’agriculture. Pour pouvoir inverser la situation, un processus complet d’adaptation au changement climatique est en cours d’élaboration. Mis en œuvre par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), avec un budget de plus 1,3 millions de dollars, soit 4,8 milliards d’ariary, ce projet durera en tout 18 mois.

 

« L’idée étant d’aider le pays à établir un processus complet pour faire face au changement climatique, autant à moyen qu’à long terme. Il s’agira d’un processus flexible, aménageable et itératif qui s’appuie sur les activités d’adaptation en cours dans le pays. Elle fera ainsi en sorte d’intégrer le changement climatique dans le processus décisionnel national », a soutenu le PNUD, lors du lancement officiel du projet, avant-hier à Ambatobe.

« L’intégration de ces activités d’adaptation dans le plan de développement s’avère être une stratégie pertinente pour éviter à la Grande île de subir simplement les impacts du changement climatique, sans avoir des solutions concrètes à disposition. Il en va de même pour les questions de budget. Nous l’avons toujours soutenu, l’environnement doit être le pilier principal de l’économie pour espérer un développement durable et inclusif. La conception de ce processus d’adaptation tend donc vers cela », a soutenu Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Aussi, le secteur de l’eau devrait mériter une attention particulière, vu que la vie quotidienne de toute la population en dépend. Dans ce sens, les structures de mise en œuvre et de suivi du Plan national d’adaptation vont être renforcées, à savoir les ministères clés, les autorités locales ainsi que les ONG et les chercheurs. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, sachant que tous les secteurs sont touchés de près ou de loin par le changement climatique.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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