« L’idée étant d’aider le pays à établir un processus complet pour faire face au changement climatique, autant à moyen qu’à long terme. Il s’agira d’un processus flexible, aménageable et itératif qui s’appuie sur les activités d’adaptation en cours dans le pays. Elle fera ainsi en sorte d’intégrer le changement climatique dans le processus décisionnel national », a soutenu le PNUD, lors du lancement officiel du projet, avant-hier à Ambatobe.
« L’intégration de ces activités d’adaptation dans le plan de développement s’avère être une stratégie pertinente pour éviter à la Grande île de subir simplement les impacts du changement climatique, sans avoir des solutions concrètes à disposition. Il en va de même pour les questions de budget. Nous l’avons toujours soutenu, l’environnement doit être le pilier principal de l’économie pour espérer un développement durable et inclusif. La conception de ce processus d’adaptation tend donc vers cela », a soutenu Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Aussi, le secteur de l’eau devrait mériter une attention particulière, vu que la vie quotidienne de toute la population en dépend. Dans ce sens, les structures de mise en œuvre et de suivi du Plan national d’adaptation vont être renforcées, à savoir les ministères clés, les autorités locales ainsi que les ONG et les chercheurs. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, sachant que tous les secteurs sont touchés de près ou de loin par le changement climatique.
Rova Randria