Publié dans Economie

Atteinte de l’équilibre opérationnel - La JIRAMA renégocie 47 sur les 70 contrats

Publié le dimanche, 18 octobre 2020


Après avoir terminé la renégociation de tous ses gros contrats d’achat d’énergie, la JIRAMA entame la revue de tous ses contrats avec ses moyens prestataires. D’après l’annonce faite par Vonjy Andriamanga, directeur général de la société d’eau et d’électricité, 47 contrats sur les 70 existants ont déjà été finalisés au cours des derniers mois. « La renégociation de ces contrats entre notamment dans le redressement de la compagnie, mais surtout dans l’atteinte de l’équilibre opérationnel à la fin de l’année 2021. Et aujourd’hui, nous sommes sur la bonne direction pour atteindre cet objectif. Une fois revus, les contrats déjà finalisés offrent un partenariat vraiment gagnant-gagnant pour la JIRAMA et ses prestataires. A ce jour, il reste encore une vingtaine de contrats à renégocier », a soutenu le DG de la JIRAMA, samedi dernier, en marge du lancement de la célébration des 45 années d’existence de la compagnie dans son agence à Ambatonakanga.
Cette renégociation de contrats se focalise sur deux principaux à savoir le volet financier et le cadre juridique. La JIRAMA a souhaité en effet revoir tous les prix d’achat d’électricité auprès de ses prestataires. « Notre objectif est de réduire les coûts de production, de manière mesurable pour atteindre l’équilibre opérationnel et ne plus faire de vente à perte. Pour la partie juridique, nous avons tenu à modifier quelques dispositions parce qu’auparavant, ces dernières n’étaient pas équilibrées voire léonines », explique Vonjy Andriamanga.
Gains et délais
Toutefois, jusque-là, les gains générés par la revue de ces contrats n’ont pas encore été divulgués. Selon les explications fournies par la direction générale : « l’estimation globale ne peut être donnée aujourd’hui car certains contrats sont en cours de finalisation pour l’ensemble. Les conditions financières peuvent alors évoluer. Dans tous les cas, les résultats seront positifs pour la JIRAMA ».
De même, les délais de finalisation des contrats restent indéfinis. Les responsables veulent se donner du temps. La précipitation ne serait en effet pas adaptée pour les prestataires mais surtout pour la compagnie d’électricité. « Il faut savoir que ce n’est pas une simple négociation mais aussi un renouvellement des installations de production de la JIRAMA. Les prestataires doivent également s’engager à investir dans les groupes et dans l’hybridation des centrales thermiques avec les énergies renouvelables toujours dans cet esprit d’alléger les coûts de production. C’est pourquoi, la négociation est particulièrement difficile », déclare le premier responsable de la JIRAMA. De plus, ces prestataires seront là pour une période de 15 ans. Tous les paramètres doivent ainsi être considérés dans l’ensemble pour que les impacts puissent vraiment être ressentis par les usagers.
Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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