Publié dans Economie

Agrément d’exportation du girofle - La vérification du magasin de stockage renforcée

Publié le mercredi, 21 octobre 2020

En pleine saison. La campagne de récolte du girofle a déjà commencé le 15 octobre dernier. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a publié, hier, l’ouverture de la demande d’agrément aux exportateurs. La réception des dossiers pour la campagne 2020-2021 sera ouverte à partir de lundi prochain jusqu’au début du mois prochain, uniquement par voie électronique. D’après le responsable auprès du ministère de tutelle, le magasin de stockage et l’historique de l’opérateur figurent parmi les critères fondamentaux dans l’obtention de l’agrément.

 

« Comme lors de la campagne de vanille, le ministère renforce le contrôle des opérateurs. Nous sommes exigeants en matière de magasin de stockage afin de préserver la qualité de l’épice. Il faut que le girofle ait son propre magasin sans se mélanger aux autres produits. Des agents habilités du ministère effectueront des visites dans les lieux de stockage ou de préparation pour les exportateurs désireux d’obtenir leur agrément. Par ailleurs, nous vérifierons également l’historique des opérateurs pour que des experts dans le domaine s’y exercent et non une personne qui change de métier à chaque saison », explique Irina Ramalanjaona, directrice de communication auprès du ministère de tutelle.

Rappelons que l’année dernière, vingt-cinq opérateurs ont reçu leur agrément. Outre les clous de girofle, les huiles essentielles gagnent également du terrain, surtout en cette période de pandémie. Le pays produit généralement entre 12 000 à 16 000 tonnes de girofle par an. La Région d’Analanjirofo reste le premier producteur de cette épice et approvisionne 70 % du marché. La Région du Sud-est s’attèle plutôt à la production d’huiles essentielles. A Manakara, les feuilles de girofle représentent une source de revenu supplémentaire aux paysans et se négocient à 150 ariary le kilo. Par ailleurs, le kilo des clous de girofle est vendu à 15 000 ariary.

Quoi qu’il en soit, comme  lors des précédentes campagnes, les autorités vérifient toujours la situation administrative et fiscale des opérateurs ainsi que le rapatriement effectif des devises.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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