Publié dans Economie

Protection des lémuriens - Les gestionnaires des aires protégées, officiers de police et journalistes responsabilisés

Publié le dimanche, 01 novembre 2020


L’intersectorialité et la coopération entre les différentes parties prenantes sont les seules garanties d’une meilleure application des lois. Dans le cadre du projet SOS Lemurs, financé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une trentaine d’officiers et d’officiers supérieurs de la Police judiciaire, de journalistes et de gestionnaires d’aires protégées de la Région de DIANA ont bénéficié la semaine dernière d’un renforcement des capacités sur l’application des lois à travers le système judiciaire, et cela afin de protéger au mieux les ressources naturelles de la Région, plus particulièrement les lémuriens. « Nous formons les parties prenantes afin de les responsabiliser dans les actions de conservation des ressources du pays. En effet, une connaissance plus étendue des enjeux mais surtout du système judiciaire mis en place leur permettra de mieux agir. C’est également une occasion de renforcer la coopération entre ces différents acteurs pour que leurs actions aient plus d’impacts », soutient l’Alliance Voahary Gasy (AVG), membre du consortium du projet SOS Lemurs, en association avec le Groupe d'étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP), ainsi que les gestionnaires des aires protégées concernées, à savoir l’ONG Service d’appui à la gestion de l’environnement (SAGE) pour l’aire protégée de Montagne des Français, l’ONG Fanamby pour l’aire protégée d’Andrafiamena-Andavakoera et l'Organisme Madagascar National Parks (MNP) pour la réserve spéciale d’Analamerana. « Cette rencontre est bénéfique dans la mesure où la collaboration avec les éléments de la Police judiciaire est renforcée, ce qui va permettre de punir tout individu détruisant nos ressources et le dissuader de recommencer », déclare l'un des participants.  
Outre la partie juridique, des sujets comme la transaction, le transport et la mise en vente des produits saisis, le « Dina » et le Code des aires protégées de Madagascar (COAP) ont été soulevés et débattus entre les participants. Les actions doivent être multipliées, surtout que la situation des lémuriens de Madagascar est particulièrement critique actuellement.
Rova Randria

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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