Publié dans Economie

Air Madagascar - 270 passagers pour le dernier vol de rapatriement

Publié le vendredi, 30 octobre 2020


Les derniers de la liste. Vu la situation actuelle en France mais aussi en Europe, avec la recrudescence de la pandémie de coronavirus, le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé le dernier vol de rapatriement pour demain. Pour ce dernier vol, Air Madagascar transportera entre 250 à 270 passagers, en provenance de Paris. « Ces chiffres ne sont pas encore précis parce que tout dépendra de l’arrivée de demain, mais surtout de l’exécution du protocole sanitaire mis en place par les autorités malagasy, notamment avec la réalisation des tests PCR à leur arrivée à Ivato. Des personnes pourraient en effet choisir de ne pas débarquer. Dans tous les cas, ce qui est sûr c’est que l’avion est rempli », explique un responsable au niveau de la compagnie aérienne nationale, hier, contacté au téléphone. Il faut noter que la suspension des vols est une mesure de sécurité afin que Madagascar ne subisse une seconde vague de la pandémie de coronavirus. Notre compagnie aérienne se retrouvera de nouveau en difficulté, une fois cette suspension effective, sachant que les activités d'Air Madagascar sont particulièrement limitées depuis la propagation du coronavirus à Madagascar et dans le monde entier.
En tout, la compagnie aura donc transporté entre 2 000 à 2 500 passagers, sur plus d’une quinzaine de vols de rapatriement. Pour rappel, exécutés par Air Madagascar en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, ces vols ont débuté à partir du mois d’août dernier, suite à la déclaration faite par le Chef de l’Etat, le 9 août dernier pour répondre aux demandes de milliers de ressortissants restés bloqués à l’étranger depuis le début de la crise sanitaire et la suspension de tous les vols commerciaux entrants et sortants du pays. Pour les deux premiers mois, les passagers ont dû se soumettre à des critères de sélection pour définir les personnes prioritaires. Cette sélection a été allégée au fur et à mesure pour permettre à tous les ressortissants de rentrer au pays.   
En tout cas, après ce dernier vol, les frontières aériennes de Madagascar seront de nouveau fermées pour une durée indéterminée, sauf pour l'aéroport de Nosy Be qui continue d’accueillir des touristes en provenance de différents pays, excepté ceux qui sont dans la liste rouge publiée par l’Aviation civile de Madagascar. Une liste qui pourrait changer au vu de l’évolution de la situation sanitaire dans le monde.
Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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