Publié dans Economie

Protection des lémuriens - Les gestionnaires des aires protégées, officiers de police et journalistes responsabilisés

Publié le dimanche, 01 novembre 2020


L’intersectorialité et la coopération entre les différentes parties prenantes sont les seules garanties d’une meilleure application des lois. Dans le cadre du projet SOS Lemurs, financé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une trentaine d’officiers et d’officiers supérieurs de la Police judiciaire, de journalistes et de gestionnaires d’aires protégées de la Région de DIANA ont bénéficié la semaine dernière d’un renforcement des capacités sur l’application des lois à travers le système judiciaire, et cela afin de protéger au mieux les ressources naturelles de la Région, plus particulièrement les lémuriens. « Nous formons les parties prenantes afin de les responsabiliser dans les actions de conservation des ressources du pays. En effet, une connaissance plus étendue des enjeux mais surtout du système judiciaire mis en place leur permettra de mieux agir. C’est également une occasion de renforcer la coopération entre ces différents acteurs pour que leurs actions aient plus d’impacts », soutient l’Alliance Voahary Gasy (AVG), membre du consortium du projet SOS Lemurs, en association avec le Groupe d'étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP), ainsi que les gestionnaires des aires protégées concernées, à savoir l’ONG Service d’appui à la gestion de l’environnement (SAGE) pour l’aire protégée de Montagne des Français, l’ONG Fanamby pour l’aire protégée d’Andrafiamena-Andavakoera et l'Organisme Madagascar National Parks (MNP) pour la réserve spéciale d’Analamerana. « Cette rencontre est bénéfique dans la mesure où la collaboration avec les éléments de la Police judiciaire est renforcée, ce qui va permettre de punir tout individu détruisant nos ressources et le dissuader de recommencer », déclare l'un des participants.  
Outre la partie juridique, des sujets comme la transaction, le transport et la mise en vente des produits saisis, le « Dina » et le Code des aires protégées de Madagascar (COAP) ont été soulevés et débattus entre les participants. Les actions doivent être multipliées, surtout que la situation des lémuriens de Madagascar est particulièrement critique actuellement.
Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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