Cependant, faute de matériel, la production réalisée s'élève seulement de 1 000 à 2 000 bouteilles par jour alors qu'en principe, cette quantité de tomates produite permet d'atteindre 4 000 à 5 000 bouteilles. « Nous avons besoin d'un matériel en amont pour assurer une ligne continue de la chaîne de production. Maintenant, on reste encore à du travail en séquence. Grâce à ce soutien, nous développerons notre activité. L'approvisionnement fait vivre 90 ménages issus des villes environnantes, tandis que l'entreprise emploie quinze travailleurs saisonniers et neuf travailleurs fixes. Nous faisons déjà l'effort de garder un prix concurrentiel pour s'aligner aux produits importés », explique Ravelonjato Harisendra Nirina, responsable transformation au sein de COAGARI.
La coopérative COAGARI a été créée en 2012. A cette époque, elle s'est limitée à la vente de matières premières. Mais les pertes accumulées ont rapidement détruit son activité vu que la qualité des fruits se détériore rapidement. C'est ainsi qu'elle s'est orientée vers les produits finis cinq années plus tard.
Afin de soutenir cette coopérative, le ministère de tutelle lui a octroyé une machine afin d'accroître sa productivité, ce qui va améliorer son chiffre d'affaires. « Ces investissements créent de l'emploi pour les jeunes et développent la Région concernée », déclare la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala.
En outre, le MICA a élaboré trente plans d'affaires types destinés aux startups, aux sociétés déjà existantes ainsi qu'aux porteurs de projet.
Dans le conexte du coronaviurs, le Gouvernement substitue petit à petit les articles importés par des produits locaux.
Solange Heriniaina