Publié dans Economie

Ouverture partielle des liaisons aériennes - Cinq vols sous haute surveillance

Publié le mardi, 01 décembre 2020


Rapatriement, rapprochement familial, obligations professionnelles...Pour toutes ces raisons, les autorités gouvernementales de Madagascar ont décidé cette semaine, la reprise des vols spéciaux, après près d’un mois de suspension pour permettre aux ressortissants malagasy de revenir au pays. Suite à une recrudescence de la pandémie de coronavirus avec la deuxième vague assez intense en Europe, le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina a décidé de suspendre tous les vols de rapatriement pour éviter que cette deuxième vague ne se répande dans la Grande île. Ainsi, pour cette ouverture partielle des liaisons aériennes, les cinq vols entrant d’Air Madagascar seront alors surveillés de très près pour éviter toute nouvelle propagation de la Covid-19 dans le pays. Toutes les conditions sanitaires mises en place au début des vols de rapatriement restent toujours d’actualité. Comme pour tous les vols spéciaux auparavant, tous les passagers devront présenter les résultats d’un test PCR négatif à la Covid-19 de moins de 72heures avant l’embarquement de même qu’au débarquement. A l’arrivée dans la Grande île, ils effectueront ensuite un nouveau test PCR à l’aéroport. « Les passagers seront toujours tenus de respecter un confinement obligatoire dans un établissement hôtelier jusqu’à l’obtention du résultat du test. Cette durée peut aller jusqu’à quatre jours », précisent les responsables.
De plus, les interdictions d’entrée pour les personnes en provenance des 16 pays à risque émises par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) sont toujours en vigueur. Les passagers en provenance de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas, de la Pologne, du Royaume-Uni, de la Russie, de l’Ukraine, des Etats-Unis, de l’Inde, du Brésil, du Maroc mais aussi de l’Argentine et de l’Iran ne pourront pas débarquer à Ivato. Paris ne sera alors qu’un point de ralliement, tout comme Addis-Abeba. Il faut noter qu’Air Madagascar ne dispose que d’un droit de trafics sur Paris et Marseille, et non dans plusieurs villes de l’Europe. C’est pourquoi, la compagnie malagasy va collaborer avec d’autres compagnies aériennes dans la réalisation de ces vols spéciaux. Ainsi, le premier vol aura lieu le 12 décembre prochain , en partance de Paris pour rejoindre la Capitale. Les réservations et les achats de billet peuvent déjà se faire.        
Rova Randria

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff