Publié dans Economie

Branchements d’eau et d’électricité - Un guichet unique mis en place par la JIRAMA

Publié le mercredi, 09 décembre 2020

Dix-neuf. Tel est le nombre total d’étapes à franchir pour avoir de l’eau et de l’électricité chez soi. Rien d’étonnant à ce que de nombreuses personnes finissent ainsi par perdre patience et abandonnent en cours de route, ou ont même recours à la corruption pour accélérer le traitement de leur dossier. Pour remédier à cette situation, la JIRAMA prévoit à partir de l’année prochaine, la mise en place d’un guichet unique de traitement de ces demandes. A cet effet, tous les documents et papiers administratifs nécessaires pour ces installations seront traités en un seule et même endroit. « Nous nous fixons comme objectif 100 000 branchements par an. Pour ce faire, nous devons faciliter les procédures. Toutes les actions menées tendent alors vers cet objectif.

Nous collaborons donc de près avec la Commune urbaine d’Antananarivo afin d’agencer à partir de 2021 un guichet unique traitant les demandes de branchement en eau et en électricité. Cela nous permettra également de nous conformer au standard de service auquel nous nous sommes fixés. Effectivement, nous améliorons notre organisation interne pour que les demandes de nos clients soient traités en un mois », a expliqué Rivo Radanielina, directeur général adjoint de la société d’eau et d’électricité, en charge du marketing, de la digitalisation et de la vente. Seul le besoin d’extension des réseaux pourrait donc retarder le branchement à partir de là. « A moins de 30 mètres des poteaux de la JIRAMA, le branchement n’aura besoin d’aucune extension. C’est au-delà de cette distance que nous devrons donc faire de nouvelles installations. Ce qui demande un peu de temps parce que l’installation des poteaux ne se fait pas n’importe comment », rajoute ce responsable. 

En parallèle avec cette réorganisation interne, la compagnie d'eau et d'électricité s’est également occupée des branchements en souffrance au cours des trois derniers mois. Pour l’électricité, sur les 12 800 branchements, il ne reste plus que 3 000. Quant à l’eau, les techniciens ont déjà finalisé près de 6 400 branchements. Il reste ainsi 1 600 à installer. 

Outre les branchements en souffrance, les coupures de courant restent également les principaux problèmes rencontrés par les abonnés de la JIRAMA. Elles se multiplient en effet dans les quatre coins de la Capitale. Les clients sont particulièrement exaspérées. « Les responsables parlent toujours d’amélioration et d’entretien des réseaux de distribution. Néanmoins, l'impact de cette soi-disant amélioration n’arrive toujours pas jusqu’aux consommateurs. C’est pourquoi nous sommes autant énervés face à ces coupures », se plaint un abonné. D’après les explications de la JIRAMA, « les coupures actuelles sont dues à des problèmes techniques. Les impacts de la baisse de la production d’électricité d’Andekaleka sont déjà maîtrisés. Toutes les solutions d’urgence sont déjà déployées. Dans tous les cas, les pluies provoquées continueront jusqu’à vendredi. Les résultats ne seront mesurables qu’à ce moment ». La compagnie nationale d'eau et d'électricité devra alors se pencher sérieusement sur la diminution de ces coupures techniques pour ses clients.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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