Publié dans Economie

Approvisionnement en riz - Du « Vary Tsinjo » à 1 850 ariary le kilo bientôt sur le marché

Publié le mercredi, 09 décembre 2020

Le « State Procurment of Madagascar » (SPM) prévoit d’importer 5 315 tonnes de riz pour approvisionner douze Régions, à savoir Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Andrefana, Haute-Matsiatra, Ihorombe, Anosy, Androy, Boeny, Sofia, Diana, Menabe, Atsimo-Andrefana et Analamanga. Il s’agit du riz blanc avec 25 % de brisures. La structure de prix est déjà déterminée à l’avance. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été publié hier. « Le prix de vente du riz, au départ de l’entrepôt situé à Toamasina, sera fixé à 79 050 ariary le sac de 50 kilo. Sur les étalages, ce riz portera le nom commercial de "Vary Tsinjo".

Les grossistes acceptent de fixer une marge commerciale ne dépassant pas le plafond de 3 000 ariary par sac de 50 kg. Ils acceptent également d’exiger à leurs clients détaillants le prix minimal au consommateur de 92 500 ariary par sac de 50 kg, soit 1 850 ariary le kilo ou 530 ariary le "kapoaka" », note l’AMI. Le SPM travaille donc avec des grossistes répartis dans chaque Région afin d’approvisionner le marché. 

Pour rappel, le Gouvernement a organisé une réunion d’urgence avec les importateurs il y a une semaine pour trouver une solution contre la hausse systématique du prix du riz durant la période des fêtes. Il ressort de la concertation que le prix plafond du riz importé est fixé à 550 ariary le "kapoaka", soit 1 950 ariary le kilo. L’objectif étant d’inciter les opérateurs à faire baisser leur prix. Toutefois, des prix plus élévés sont encore proposés sur le marché. Le secrétaire général auprès du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’artisanat (MICA) a ainsi apporté une précision. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les différentes Communes et les Chambres de commerce et d’industrie régionales. La vente du riz à 700 ariary le "kapoaka" ne signifie pas la non-maîtrise de la situation. A vrai dire, ce tarif s’applique uniquement au riz à 25 % de brisures, c’est-à-dire au riz importé, contrairement au riz de luxe. Quoi qu’il en soit, cette disposition incitera les autres opérateurs à baisser leur prix. Il faut tout de même souligner qu’il existe beaucoup de variétés de riz sur le marché », explique Andriamampiandra Heriniaina Ramananarivo, SG du MICA. 

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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