Publié dans Economie

Filière « riz » - Les producteurs en pleine session de rattrapage

Publié le dimanche, 24 janvier 2021

Cette période de sécheresse prolongée retarde le début de la campagne rizicole. Avec le soutien du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, les producteurs changent du tout au tout leur technique agricole pour rattraper ce retard.

« Pour éviter une mauvaise campagne cette année, nous avons décidé de modifier les pratiques agricoles utilisées pour qu’elles s’adaptent mieux aux aléas climatiques actuels. Dans la Région de Vakinankaratra par exemple, pour rattraper le cycle de production, les riziculteurs font une culture semi-directe, notamment pour le maïs. Les producteurs sèment dans des pots pour les transposer ensuite dans les rizières au moment opportun », explique le directeur général de l’Agriculture, au sein du ministère. Cette pratique doit être vulgarisée dans les différentes Régions productrices. « Nous encourageons et soutenons aujourd’hui les autres techniques de culture consommant le moins d’eau. Dans tous les cas, en se basant sur les prévisions météorologiques, les pluies pour le premier trimestre de cette année, c’est-à-dire de janvier à mars, seront amplement suffisantes pour la campagne agricole. En attendant, nous multiplions les initiatives pour maintenir la cadence et éviter le retard pour la campagne rizicole de 2021 », rassure Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, vendredi dernier à Nanisana. 

Outre la diversification des techniques de culture, afin de minimiser l’impact de cette période de sécheresse, le ministère, en collaborant avec la Banque africaine de développement (BAD), étendra également les bénéficiaires du programme PROJERMO (Projet Jeunes Entreprises Rurales dans le Moyen-Ouest) sur huit autres Régions supplémentaires, autres que Bongolava et Amoron’i Mania, dans le but de réhabiliter toutes les infrastructures agricoles comme les canaux d’irrigation et de développer les techniques agricoles avec l’usage des semences à haute performance. « Face à la situation, les producteurs doivent redoubler d’efforts pour compenser les lacunes possibles causées par cette période de sécheresse »,conclut le ministre. En tout cas, ces impacts ne seront quantifiables qu’après le 15 février prochain.  

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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