Révision. C’est à partir d’une lettre envoyée aux abonnés que l’on apprend l’action réalisée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) face à la hausse des factures du mois de janvier. En effet, malgré la déclaration du Président de la République exigeant la rectification des erreurs dans le tarif Optima, certains abonnés ont quand même remarqué une nette augmentation du montant à payer pour le mois de janvier. Une mesure a été annoncée par la suite. « Cher(e)s client(s), suite à l’application de la nouvelle grille tarifaire Optima, votre facture du mois de janvier 2021 a subi une hausse. Si vous avez déjà payé votre facture du mois de janvier 2021, le trop-perçu sera déduit de la facture de février. Sinon, une facture rectificative du mois de janvier vous sera parvenue au courant de février 2021 », note Thierry Ramangasoavina, directeur principal commercial. A noter que 8 % des clients sont concernés par les erreurs de calcul lors de l’application de la nouvelle grille tarifaire.
Les clients déboussolés
Le silence radio de la société angoisse actuellement les consommateurs. Jusqu’à ce jour, aucune déclaration officielle n’a été faite alors que certaines factures sont exorbitantes, tandis que d’autres accusent du retard. « Normalement, les factures arrivent vers le 14 du mois, mais elles ne sont pas encore venues jusqu’à ce jour. J’ignore ce que si trame au sein la JIRAMA à l’heure actuelle. Je m’inquiète surtout d’une éventuelle hausse dans le cas où la société comptabilise deux mois de consommation dans une seule facture. Je ne veux pas non plus que l’on coupe l’eau et l’électricité chez moi. Des bruits circulent selon lesquels le tarif Optima a été suspendu temporairement. Tout le monde parle d’un retour à l’ancien tarif », raconte Ellina, une mère de famille habitant à Isoraka. D’autres ont déjà reçu leur facture mais les agents de la JIRAMA ont suspendu la réception du paiement jusqu’à nouvel ordre. « Nous sommes arrivés ici pour régulariser notre compte mais on nous a demandé de patienter encore », témoigne un homme.
Solange Heriniaina